Amazon prête de l’argent

Encore une fois, perdu dans mes recherches de fonds auprès des banques, je me rends compte que je ne suis pas au bon endroit. Je reçois cette brève qui une fois de plus révèle qu’Amazon a tout compris du ebusiness et va gagner sur tous les tableaux.

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Amazon lance un programme de prêts pour ses vendeurs

Réservé aux marchands les plus performants de sa marketplace, Amazon Lending vise à leur permettre d’acquérir davantage de stocks à l’approche de Noël.

Publié le 01 octobre 2012, 11h13

Le géant de l’e-commerce vient de mettre en place aux Etats-Unis un programme de prêt baptisé Amazon Lending. Certains marchands commercialisant leurs produits sur sa marketplace ont en effet reçu par mail une proposition de prêt émanant de sa filiale Amazon Capital Services. Ceux dont la performance sur sa place de marché leur a permis d’être pré-qualifiés par la firme recevront une réponse à leur demande, accompagnée des fonds, sous cinq jours ouvrables. Selon le cabinet de conseil ChannelAdvisor, Amazon prête jusqu’à 800 000 dollars à certains marchands et les taux d’intérêts varient de 1 à 13% selon les vendeurs.

Amazon prêt argent
Les banques et autres sources de prêts habituelles des marchands se montrant particulièrement frileuses en ces temps de crise, il se crée un espace pour des sources de financement alternatives. Avec son programme de prêt, Amazon s’expose à un risque de crédit plus élevé, mais compte permettre à ses vendeurs d’acheter davantage de stock et d’augmenter leurs ventes sur sa marketplace, lui rapportant davantage en commissions. Une initiative prise juste à temps pour la période des achats de Noël.

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Amazon réussira à la fois à gagner sur le taux d’intérêt mais également sur les commissions de vente. C’est une super opération pour eux. Indirectement c’est encore plus une super opération. La principale obsession des ecommerçants c’est d’avoir le stock (si possible en l’ayant acheter au bon prix) car il faut expédier rapidement tout en vendant pas trop cher. Celui qui permet au ecommerçants d’accroître leurs stocks devient leur mère nourricière.

Les banques n’y comprennent rien ou ne veulent rien comprendre. En effet, un mec dans un entrepôt n’aura comme besoin de financement que son stock. Ainsi je résume, 400 euros de loyer, 100 euros de frais, 400 euros d’actifs (son PC et sa chaise), 100000 euros de stock. De tel chiffre rendent l’entreprise macrocéphale ce qui effraie la banque. Amazon l’a compris et fait le relais.

En conclusion, même si ces fonds nous auraient été bien utiles, encore faudrait-il que nous soyons aux USA. Pour le moment, vu les commissions exigées par Amazon pour être sur la market place, cela ne nous intéresse pas. L’initiative est excellente.

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