La bourse et la vie

Je reçois une fois par jour un sms de SFR sur un sujet d’actualité. Je voulais supprimer cette énième notifications push, qui fait que mon téléphone n’arrête pas de vibrer, mais par oubli je ne l’ai jamais fait. Finalement, je trouve cela intéressant car cela résume l’actualité du jour à un seul fait (choisi par SFR ou la société à qui ils ont sous-traité la gestion de ce contenu).

Habituellement, le contenu est plutôt d’ordre général, la disparition d’une personne connue, des émeutes dans tel pays… généralement ce message ne m’apprend rien. Depuis deux jours, les sms reçus traitent du CAC40 et d’une hypothétique nouvelle crise. Est-ce l’été et le mois d’août qu’il n’y a pas d’autres informations ? Et les 50 pauvres syriens, qui chaque jour se font zigouiller (il n’y a pas d’autres termes) ?

J’ouvre, hier soir, la télévision à l’heure de la grande messe du 20h et je zappe sur les 3 chaînes principales, toutes ne parlent que du CAC40 et des 11 ou 12 jours de baisse consécutives. Les journalistes répètent sans cesse que la crise est revenue. Revenue ! Revenue ?

Je crains qu’il y ait méprise, « la Crise », celle d’octobre 2008, celle de la finance n’a jamais cessé, fluctuant d’un état à un autre certes, mais ne disparaissant jamais. Il faut juste écouter les chefs d’entreprises, les salariés de petites et moyennes entreprises pour comprendre que les symptômes de la crise sont toujours présents. Les établissements financiers ont passé leurs actifs pourris – patate chaude financière – aux Etats qui ne savent plus quoi en faire.

Que le CAC40 revienne ce jour à son niveau d’octobre 2008 n’est rien d’autre qu’un retour à la réalité économique. Les financiers eux-mêmes n’y croient (ou n’y croyaient) pas trop à cette reprise, pour qu’ils achètent de l’or en masse à un tel point que le métal précieux a battu tous les records historiques.

Finalement, rien ne serre de courir il faut partir à point, notre petite société de l’économie réelle devrait faire une année légèrement meilleure que 2009. Nous devrions à peine revenir à nos niveaux d’avant crise, même s’il est trop top encore pour parler.

Ce contenu a été publié dans Bourse, Economie réelle. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *