Re, Re et Re demande

J’ai fait une nouvelle demande de financement à la banque, on cherche 40 000 euros en complément de ce que l’on mettra pour financer notre déménagement et notre installation. Je préfère ne pas avoir à puiser dans ma trésorerie pour que notre développement suive son cours. Ci-après l’email envoyé à la banque suite à une conversation téléphonique, juste après la discussion dans ces grosses lignes. Je n’y crois déjà plus.

Bonjour S,
Voici notre dernier bilan, celui de 2012, je n’aurais pas le 2013 avant notre entrée dans les lieux.
Quant à notre projet dans les grandes lignes, ce sont les suivantes :

Loyer annuel (pour information)   62 016,00 €
Commission agence     9 302,40 €
Dépôt de garantie   15 504,00 €
Trimestre d’avance   15 504,00 €
Câblage électrique et RJ45    6 500,00 €
Matériel (3 postes)     2 500,00 €
Rayonnage   16 500,00 €
Mezzanine   21 500,00 €
Total opération   87 310,40 €

Nous financerons 50 000 euros, nous recherchons 40 000 euros, à court terme. On peut peut-être voir en crédit de trésorerie, si cela peut mieux coller.

941032_1389109627_843950-1359125440-credit-agricole1Le banquier n’avait de cesse de me dire que cela allait mal pour les entreprises, de notre côté cela va plutôt bien. Puis des discussions sans fin…

– Le Banquier : Vous êtes en dehors de notre zone de compétences, vous êtes à Paris, nous sommes en province.
– Moi : Cela fait 14 ans que je suis client chez vous à titre professionnel et particulier. Est-ce que vous découvrez mon adresse aujourd’hui ?

– Le Banquier : A titre personnel, vous avez de nombreux encours immobiliers.
– Moi : Cela vous donne un excellent trackrecord sur 11 ans de la manière dont je rembourse mes dettes.

– Le Banquier : Votre stock est surévalué
– Moi : Non, il serait même plutôt sous-évalué pour ne pas payer trop d’IS à l’avance

– Le Banquier : Vos produits sont trop spécifiques en cas d’une vente aux enchères cela ne vaudrait rien.
– Moi : C’est justement parce que nous sommes sur un marché spécifique que nous pouvons préserver certaines de nos marges et pérenniser le business.

– Le Banquier : Vous ne prenez pas assez de rémunération de la société à titre personnel.
– Moi : Je veux essayé de laisser le maximum de disponibilités dans la société pour ne pas avoir trop besoin de l’endetter.

Cela ne donnera rien, c’est perdu d’avance.

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