Cousu de fil blanc

15 jours avant son départ en congé maternité – plutôt deux semaines de congés pathologiques – la jeune femme en charge de la gestion me claque dans les mains. Le bilan n’est pas fait, sa transmission est inachevée. Je l’ai vu la veille, elle semblait en forme, du jour au lendemain elle flanche.

Je crois que c’est une des choses qui m’agace le plus en ce moment. Entre les absences pour maladie, le congé pathologique, les récupérations, vacances et congé maternité, la gérante devrait être absente 6 mois au total. Je ne suis pas prêt de confier à nouveau les rênes d’une boîte à une jeune femme n’ayant pas eu d’enfants. Elle est un élément trop important de l’équipe et son absence occasionne des pertes, j’en suis certain. Certaines procédures risquent d’être mal respectées.

Ce qui m’énerve le plus, c’est le peu d’engagement pour son poste. Cette salariée prend un congé maternité de 6 mois, une des indépendantes qui a travaillé pour nous n’a pris un congé maternité que de 3 mois. Son enfant n’est pas moitié moins bien réussi.

Dans tous les cas, c’est une fois de plus à moi de faire la jointure ce qui m’occasionne encore plus de travail. Surtout le stress de savoir ce qui a été fait ou pas, commencé ou pas. Le téléphone sonne et sonne encore.

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