Grosse panique ce matin, pas d’internet, pas de téléphone, pas de fax… pas de logiciel de gestion par conséquence – cloud computing oblige. Il ne nous reste que quelques timbres perdus au fond d’un tiroir pour communiquer avec l’extérieur. C’est presque pas une plaisanterie, vu la réactivité des services concernés à réagir.
La ville est défoncée par les installations du tramway. Bien entendu – comme s’il y avait une évidence à cela – une pelleteuse ou un marteau piqueur a arraché une ligne, notre boucle locale. N’étant pas dégroupé c’est France Telecom qui gère et visiblement mal. La coupure date de plus de 30h désormais.
Nous avions pris la précaution de souscrire à la fois à une livebox et à une freebox, pour le cas échéant avoir une continuité de service. Malheurement, le dégroupage n’étant pas possible, la coupure de la boucle locale entraîne la rupture de tous les moyens de communication.
Je suis furieux, la plupart de nos clients travaillent à l’ancienne, c’est-à-dire par téléphone et par fax. Nous sommes dans le silence le plus complet. Le 1015 est débordé d’appels et on ne peut pas vendre. J’ai été à Cannes il y a 15 jours et pendant des travaux du même genre, une canalisation de gaz a été percée. L’intervention a été faite en un temps record car il y avait une urgence manifeste. Que des sociétés, et des petites sociétés perdent une ou deux journées de chiffre à moins de 10 jours des salaires, c’est une urgence moins manifeste, malheureusement.