Tête à claques (Ma faillite épisode 7)

Les journées se suivent et se ressemblent. Je pense que je mets un peu trop d’affectif dans les choses. Ainsi quand sonnera l’heure des comptes, je me rendrais à l’évidence que j’aie donné 4 ans de vie professionnelle pour rien et même pire pour environ 150 000 ou 170 000 euros de perte au final. Des pertes qui ont servies à payer des salaires. Je pensais – à tort – qu’à se tarif j’obtiendrais en échange un dévouement de ceux qui ont travaillé. Il n’en ai rien, égoïste et mauvais esprit sont maître mots. Ci-après un nouveau message du seul salarié qui reste et qui s’occupe sur place de l’avancement des choses.

[…] Ça devient du n’importe quoi ici.

Rémi fait exclusivement se qu’il veut.
Je viens de le griller à « donner » un câble sata à un de ses pote.
Certes, ce n’est pas une grosse valeur mais pour moi, ça reste du vol.

Je vais faire l’inventaire des pièces informatiques parce que je commence à avoir des doutes.

Son pote est arrivé à 9h15 et il est toujours là en train de papoter…

Ne lui envoi pas de message en directe, parce qu’il va bien savoir que ça viens de moi !

Réponse de l’avocat à qui je demande une procédure plus expéditive pour virer l’intéressé…

Soit tu leur payes le préavis à rien faire, soit tu le licencies pour faute grave (= pas de préavis) mais faut recommencer une procédure et surtout être sûr de son coup.

 

Je crois que la réponse de l’avocat est encore plus déconcertante. On ne peut rien faire, c’est la prime à celui qui se comporte le plus mal. Ces lois stupides qui n’ont prévues que le cas où l’entreprise est de mauvaise fois et le salarié opprimé et de bonne fois mais pas l’inverse.

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