Le cul du camion

A force de majorations, de pénalités, de frais… c’est notre trésorerie qui s’affaiblit, nos marges qui décroissent… et on en revient à payer tout le monde au cul du camion. Ci-après un email de la personne qui gère le point de vente sur place. On avait trouvé un bon fournisseur qu’on est en train de se pourrir avec notre mauvaise situation financière.

« C’est vraiment la merde chez XXX.

La commande en cours n’a toujours pas été livré. Je ne fais que relancer depuis fin de semaine dernière étant donné que j’ai régler les factures en retard, où nous attendions un avoir pour les soucis de port.

J’ai donc appeler XXX, parce que les clients commencent à gueuler car on ne reçoit pas le matériel.
Resté sans réponse jusqu’à maintenant, j’ai une nouvelle fois rappeler.

Maintenant il me sort que son assureur de crédit nous a enlevé l’encours et que c’est pour cela que la commande est toujours bloqué. Ils ont fait une nouvelle demande d’encours et sont en attente de réponse.

Je lui ai donc précisé qu’il aurait pû nous en informé avant et nous envoyé dans ce cas un proforma que l’on puisse débloqué la commande.

Ça fait tout de même 15 jours que j’attends maintenant.
Si ca se passe comme cela à chaque fois, c’est pas un fournisseur que l’on gardera longtemps ».

J’ai réussi à peu près à gérer le soucis après une vingtaine d’appels et d’emails. Trois heures de travail que je n’aurais pas eu à dépenser si seulement nous étions dans une meilleure forme financière. C’est un fournisseur allemand plutôt bon en prix et en efficacité, j’ai redoubler d’efforts. Il semblerait que la situation, du moins la crise, soit passée.

 

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