Le meilleur café du monde (épisode 2)

Cet article est la continuation d’un précédant que vous pouvez retrouver ici.

Ma traque et mon initiation au bon café continue, rendez-vous est pris au Mac Café (sans ironie ni humour de ma part – je n’ai pas choisi le lieu). Mon deuxième contact nous attend déjà. Gentleman-farmer à l’américaine, casquette vissée sur le crâne, chemise écossaise et crocs aux pieds. Il prend le temps de me dire d’où il vient -ce qu’il a fait jusqu’à maintenant – ce qui généralement m’ennuie car beaucoup de personnes qui n’ont rien à dire s’inventent une histoire à la manière d’une publicité élimée.

Il connaît bien, très bien, son sujet. S’il a travaillé pour une multinationale de la communication c’est pour mieux se retirer dans la jungle aujourd’hui. S’il a travaillé à en perdre la raison et dans l’urgence pour un fond d’investissement ou un actionnaire qui lui demande quelle que soit la saison ou l’année 15% de rentabilité c’est pour mieux produire avec lenteur le meilleur café du monde à présent. Un vrai emblème du slow-food de l’autre côté de l’Atlantique.

Ce mec m’inspire confiance et je le crois sur parole (ce qui chez moi vaut dans un cas sur cent les bons jours, un sur mille les mauvais). Nous partageons cette même philophie du travail bien fait. L’idée que pour que le business soit fort, il faut du temps, des essais, des erreurs et de l’engagement.

Les grains de café enrobés de chocolat sont d’une qualité exceptionnelle et rarissime. On est loin de la poussière ou de la miette de café accompagnée de chocolat. Là encore il m’explique toute sa façon de faire, son savoir n’a que dix ans. A en lire son blog je confirme qu’il vise l’excellence. Il me dit qu’il fait le meilleur café du Costa-Rica, un des meilleurs du monde et à en regarder ses chiffres de liquidation de coopérative, il dit vrai. Peu importe à vrai dire, la précision qu’il met à nous présenter tel ou tel café – je ne suis qu’un béotien incapable aujourd’hui de faire la différence ni même de la comprendre – mais la précision chirurgicale qu’il met à décrire les cafés me confirme que je tiens dans les mains quelque chose de rare et de précieux.

 

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