Je me permets de faire suivre un message que j’aie reçu ce jour de la société chargée des sécurités bancaires. Dans ce sujet, comme dans d’autres j’ai l’impression que les institutions publiques n’ont pas mesuré l’impact de ce fléau et que tout le moins, les sanctions sont insuffisantes.
La Banque de France par la publication du dernier rapport de l’Observatoire de la Sécurité des cartes de paiement (paru début Juillet 2012), nous apprend que : « L’ensemble des paiements à distance, qui représente 8.4% de la valeur des transactions nationales, compte ainsi pour 61% du montant de la fraude » (Rapport de l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement –Exercice 2011, Synthèse, p9, Juillet 2012).
Pour une lecture plus approfondie sachez que ce rapport est en libre téléchargement sur le site Internet de l’Observatoire http://observatoire-cartes.fr
Ainsi, au vue de ces informations que nous avons souhaitez vous transmettre, nous vous invitons plus que jamais à redoubler de vigilance.
Aussi, à titre informatif, vous trouverez ci-dessous (et ci-joint) un article paru ce jour dans le journal «Le Parisien» faisant état de l’interpellation d’un escroc à l’origine d’environ 300 utilisations frauduleuses de coordonnées bancaires qui ont toute eu en finalité des achats effectués sur Internet.
Cette fraude représenterait pour les e-commerçants un préjudice aujourd’hui estimé à 435 000 euros.
Comme je l’ai dit et répété le soucis vient du fait que la fraude n’est pas payée par les banques ou le groupement interbancaire. Quand celle-ci sera payée par les banques alors elles mettront en place un système efficace de lutte. Seules les banques et surtout le groupement des cartes bleues a une vision globale du système, lui a l’omnipotence pour éradiquer le fléau. Si la situation reste ainsi, les ecommerçants bidouilleront pour répondre au problème mais cela ne sera pas satisfaisant.