Salon du e-commerce 2012

Je me suis rendu aujourd’hui au salon du e-commerce à la Porte de Versailles. J’y allais un peu en traînant les pieds car passant ma vie sur le web, j’ai l’impression d’en savoir déjà pas mal. Le tout agrémenté du fait que l’année dernière, j’ai vraiment eu l’impression de perdre mon temps.

A vrai dire, j’ai fait quelques bons contacts, environ une dizaine. La grosse nouveauté c’est qu’on va commencer la distribution en point relais. Les prix commencent à se globaliser, à savoir un tarif unique pour la France, la Belgique, l’Allemagne. C’est très positif.

On va mettre probablement en place un contrat avec un expressiste (transporteur express) pour les quelques 5-10% de clients pressés qui sont prêts à payer deux ou trois fois les frais de port.

Pour le reste, j’y allais pour essayer de trouver un partenaire SEO allemand, espagnol et/ ou italien. Une entreprise qui puisse m’aider à référencer les sites dans ces trois pays. Force est de constater que sur ce point, je suis un peu bredouille. J’ai un demi contact en Allemagne et un demi aussi en Espagne. Va falloir que je me déplace.

J’ai rapporté plein de cadeaux publicitaires, goodies comme on dit, qui iront dans les mains de mes enfants. Ces fameux goodies m’ont permis de me rendre compte à quel point, les visiteurs se battaient pour en avoir un, tous plus moches et encombrant les uns que les autres. Des stylos baveux après deux semaines d’usage. Ceci est révélateur du défaut que je reproche à ce salon, celui de s’adresser à des porteurs de projets à des semi professionnels.

Sur les stands, on nous accueille avec des « Quelle est la nature de votre projet ? » ou « Avez-vous penser à la manière dont vous alliez vous y prendre ? ». J’ai l’impression d’être au salon de l’étudiant. Quand je leur dis que nous expédions 500 ou 600 colis par mois, ils reviennent presqu’au vouvoiement, « bougez pas, le directeur commercial sera là d’une minute à l’autre ».

Pourtant c’est vrai, avec nos 500 expéditions par mois on doit être dans les 10% voir 7% des sites web les plus gros. On ne parle que des mastodontes qui font les 0.01% en nombre mais 60% du trafic. Il y aussi des petites boîtes en devenir comme la nôtre, qui ne sont n’y une multinationale (même si nos clients le sont), ni a contrario un projet pour occuper les après-midi de quelques desperate housewives.

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