Les propositions et les démarchages en tout genre émanant de Chine se multiplient. Je deviens quelqu’un d’intéressant pour les usines et les bureaux de trading sino-hong-kongais. Est-ce moi qui est augmenté mes volumes et ma crédibilité ? Est-ce eux qui ont abaissé leurs exigences ? Certainement les deux. Et comme l’offre et la demande ont encore du mal à matcher, comme en 2008, au plus fort de la crise, le nombre d’appels d’Asie chaque matin est un bon indicateur de la situation économique.
J’imagine volontiers, les réunions que ces commerciaux en herbe doivent avoir alors qu’il est encore 3h du matin à Paris. Un manager les harcèlent de rentrer du prospects aux kilomètres, de prospecter tous les moteurs de recherche dans toutes les langues. 
« Ceux qui paient de l’adwords ou qui sont bien référencés sont des entreprises sérieuses et dans le business! – Lâchez rien! ». Quelques heures plus tard, penaud, le commercial appelle.
Malheureusement c’est autant une souffrance pour lui que pour moi. La communication est mauvaise. Généralement ils utilisent skype ou un skype low cost (dont je ne connais pas l’existence), il faut dire qu’ils ont le dont pour trouver moins cher. 0.01 RMB la minute c’est encore trop cher pour certain. De plus, le niveau d’anglais des appelants est tel – je ne me moque pas, j’aurais beaucoup de mal à prospecter en Thaïlandais – que j’ai du mal à savoir ce qu’ils veulent me vendre, d’autant que j’ai plusieurs activités et plusieurs types de produits peuvent m’intéresser.
Heureusement, quelle que soit la situation, un Chinois aura toujours l’argument massue, le prix. Alors à défaut d’avoir compris, je donne mon email que j’espère le plus simple possible pour que l’offre me soit faite par écrit.