La pillule douce

Le gouvernement a besoin d’argent, le gouvernement n’aime pas trop les entrepreneurs, les autoentrepreneurs sont pourchassées par les artisans qui n’aiment pas les concurrences (quelles qu’elles soient). 1+1+1+1 = une petite claque sur les taxes.

J’ai donc appris par hasard que les niveaux de taxes des autoentrepreneurs avaient augmenté d’un coup de 2%. J’avais entendu que le gouvernement pensait à réformer le statut. Limiter sa durée. Seulement, 300 000 des 550 000 entreprises créées en France en 2012 sont des autoentreprises. Cela se pose là et c’est bien ainsi. Si le statut disparaît, la plupart seront à nouveau chômeurs ou repartiront à leur statut initial, salarié, retraité… travailleur au noir. Très peu d’entre-eux ne monteront d’entreprises avec les charges et les obligations qui portent sur elles. Rien que la crainte d’y penser dissuade la plupart des candidats.

Il ne faut pas y toucher, c’est certainement la meilleure chose qui soit arrivé à la France depuis 10 ans. Des salariés se mettent à penser comme des entrepreneurs. Grâce à ce régime, le réalisme économique se répand et – je l’espère – on sort du dogme.

Trop taxer c’est encourager les opérations au black. Personnellement il m’arrive de leur faire, car payer en liquide c’est aller plus vite pour moins cher.

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