Je viens de mettre en place ce jour la nouvelle option E-commerce de Google analytics. Cela ne fait que quelques heures que cela tourne que cela m’impressionne de finesse et de réactivité. Je vais regarder cela attentivement pour tous nos sites et quotidiennement.
J’ai hésité longuement avant de mettre une telle option en place. Même si je suis sûr que Google won’t make evil* -car cela n’est pas son intérêt -, qu’en est-il des personnes qui travaillent pour la firme ? Un cadre en ayant marre de bosser pour le géant américain se dit qu’il pourrait se lancer dans le e-commerce et regarder de l’intérieur tous les secteurs grâce à cet outil. Certes il n’aurait pas les contacts, l’expérience, la notoriété client mais il aurait déjà accès aux taux de conversions, au turn over des stocks…
J’en ai parlé à la personne qui partage la moitié de ma vie professionnelle, il programme tous mes sites depuis plus de 5 ans. De son avis, l’important ce n’est pas la technique ni même l’information c’est surtout le relationnel avec les fournisseurs, le feedback et la fidélité des clients et puis accessoirement la valeur du stock. Car quand on fait de la longue traine on a très vite plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros de stock ce qui constitue une barrière à l’entrée de fait.
Cela m’a convaincu, rajouté au fait que la personne en charge du référencement m’a quant à elle dit que nous avions plus à gagner que Google à mettre un place un tel service, gratuit au demeurant comme toujours.
* Don’t make evil : Ne faites pas le mal, célèbre devise de Google.