A force de recherches et de discussions, je commence à deviner les conditions d’acceptation des prêts par les banques.
La seule certitude que j’aie c’est que cet article se sera jamais clos.
1 / Ratio de fonds propres : 30% du total bilan pour les sociétés existantes, de l’aveu d’un banquier (haut placé). Pour infos, les banques européenne, elles-mêmes sont à moins de 3% et les banques américains autour de 5% (info Juillet 2011).
2 / Apport du porteur de projet : 20-30% de l’opération, sans ceci il faudra jouer sur les conventions de blocage des comptes courants ou l’augmentation de capital.
3 / L’historique du compte bancaire et votre notation interne. La notation interne peut varier dans son mode de calcul d’une région à une autre pour une même banque. J’ai connaissance d’une notation qui va de 1 à 5, comprendre que la note de 1 équivaut à une situation très confortable et celle de 5 très « à risque ».
L’historique du compte est également une bonne chose, pour le moment, j’ignore comment cela fonctionne, c’est une boîte noire, qui analyse les flux sur le(s) compte(s) et les tendances. Empiriquement, j’ai constaté que cette analyse pouvait être absurde. En effet, j’ai connu une période de flux croissants mais avec une marge descendante et une trésorerie en feu, période pendant laquelle l’historique de notre compte était positif. A contrario une période de ralentissement des encaissements alors que notre marge progressait nous a placé défavorablement dans le logiciel.
4 / Le potentiel économique du projet, c’est sur ce point que porte souvent toute la discussion avec le banquier, mais généralement lui ne peut nous contre-dire. Les questions demeurent relativement superficielles. A priori si je demande un soutien bancaire, je crois en mon projet. J’ai bien compris qu’il était inutile de s’étendre sur ce point et que les trois premiers points sont plus importants dans la décision finale.