Un coup de colère dans un ciel bleu

Alors que les commandes clients reviennent, la banque m’appelle. Notre compte est à découvert de 1500 euros et ils me menacent.

Les temps sont extrêmement durs, mais on se bat. Je travaille samedi et dimanche pour maintenir l’activité, je pratique ce que j’appelle le 521 (travail de 5h à 21h) quotidiennement ou presque. Les résultats suivent, sans être suffisants, alors que la situation par ailleurs est dramatique. Je reçois un nombre incalculable de newsletters de commissaires priseurs m’annonçant des ventes publiques suite à des liquidations judiciaires.

Face à cela, la banque me ressert les boulons, me reproche mon découvert bancaire et me demande de choisir qui de mon fournisseur ou de l’URSSAF je souhaite rejeter le paiement. Désespérant, alors que le compte est passé de -3500 euros à -1500 euros en une semaine.

Malheureusement, depuis la médiation bancaire que nous avons mis en place en juillet, notre compte est toujours géré par la cellule contentieux. Rien n’a changé nous sommes dans le viseur, c’est à mon sens une des destructions collatérales de la procédure. Notre interlocutrice n’est pas des plus accommodantes et je pense que venant de la banque c’est désirée.

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