Les prédateurs du nouvel an

Nous vendons de plus en plus de produits en Espagne, tous nos sites sont traduits et les clients nous envoient des emails. En voici un pour la nouvelle année. Le ton est direct et presque pamphlétaire, je pense que c’est révélateur d’une atmosphère mondiale, raison pour laquelle je choisis de le publier aujourd’hui. La retranscription est presque littérale ce qui explique le style un peu instable

Je vous souhaite un très bon Noël, le meilleur depuis l’arrivée de la crise qui nous touche tous. Tant bien que mal on endure les gars. Que le nouvel an qui approche soit bon (celui de 2012, je le rappelle car pour les vieux comme moi ça nous arrive d’oublier l’année où nous sommes), car on a suffisamment à nous rappeler quand c’est le premier jour du mois pour payer, et menus privilèges percevoir les aides le jour 10 pour ceux qui vivent de l’aide de l’état (heureusement celles-ci existent sinon on serrait comme en Syrie, les armes à la main). Révoltons nous visages intrépides et disons à nos gouvernants, au Monde « C’EST BON, LA OU NOUS SOMMES ARRIVES, OU NOUS JOUONS TOUS OU NOUS CASSONS LE JEU ». J’oserais qu’en même vous souhaiter un joyeux nouvel an, je sais que beaucoup comme moi sont en train de vivre des difficultés qui pour quelques uns sont encore plus pénibles.

Que l’esprit de Noël remplisse vos cœurs toute l’année et empêche de nuire tous les prédateurs de cette crise fabriquée par quelques uns contre des millions. Cette crise fabriquée pour faire des millions d’Euros alors que des millions de personnes n’ont pas 1 euros. Les prédateurs ne pourront exiger de nous ce que nous avons déjà donné et que nous ne pouvons plus donner.

Joyeux Noël donc à vous et à vos proches, Bonne cuvée de Raisins (On mange des raisins au Nouvel an en Espagne -ndlr), argent pour le 5 pour que les enfants aient les cadeaux dont ils rêvent. Pour le reste de l’année, les couilles et la tête haute et commencer à revendiquer ce qui est à nous et ce que les spéculateurs et leurs copains nous ont volé avec l’excuse de la crise.

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