Décider,… se fixer des échéances

Il devient de plus en plus impérieux de donner un cap. La société est mise en vente et je dois avouer que rien n’a bougé ou presque. Je suis dans l’attente chaque jour. L’attente est mauvaise et encore plus mauvaise qu’on a tendance à la faire durer.

Je dois donc me fixer des dates, des échéances. C’est encore plus compliqué quand on est seul à décider. Dois-je prendre parti de faire telle chose, dois-je considérer que ceci est clos ou incontournable, dois-je me résoudre à ? Pleins de choses qui me parcourent l’esprit. Mes les moyens me manquent, ce qui réduit mes choix et les compliquent. Outre ceci c’est encore plus difficile, biensûr, quand on a la tête dans le guidon. Une fois encore les conseilleurs ne sont pas les faiseurs.

Je me suis donc fixé solennellement ce matin la date du 1er mai pour arrêter d’espérer une hypothétique cession. Je me suis fixé la date du 15 mai pour lancer de nouveaux projets et éventuellement reconfiguer l’activité, ce qui voudra dire licencier, très probablement.

D’ici là je jongle, je repousse, je bluffe, je promets. Plein de choses que je détesterais faire si  les circonstances ne m’obligeaient pas à les faire.

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