Je viens certainement de vivre une des épreuves les plus tristes de ces derniers mois.
J’ai choisi – à tort – de partir le soir pour Brest plutôt que le matin. Je me suis dit que je serai plus en forme si je commence le séjour par une nuit plutôt qu’une journée d’épreuve. Je n’avais pas pensé aux enfants en ce jour de congé.
Les enfants m’ont accompagné au car (Air France) et là la séparation a viré au drame. Nous pleurions tous de nous quitter pour 5 jours et 4 nuits. Habituellement, partant le matin, je ne les vois pas car ils dorment et je pensais que le départ se ferait dans les mêmes conditions. J’avais tort et c’est peu de le dire.
Tout ceci ne fait qu’ajouter à la punition que je me prépare à vivre.
En fait, j’accepte de perdre des moments familiaux pour gagner autre chose ailleurs mais comme aujourd’hui il s’agit de perdre ailleurs, je refuse de perdre ces moments avec mes enfants. Depuis plus d’une heure la tristesse puis la colère ne m’ont pas quitté, espérons que je les transforme en énergie positive ou tout du moins en bouclier.