Je me rends compte que relancer quelque chose de nouveau en Bretagne, sur les ruines de la société préexistante est au dessus de mes forces. Je commence à me rendre compte que je n’y arriverai pas, que je n’y arrive pas. Ma fatigue commence à se transformer en déprime et j’ai un profond désespoir au fond de moi. Difficile, j’aimerais tant qu’il y ait une touche reset comme sur une console, juste le temps de faire une pause. Le soucis c’est que je me suis déjà engagé sur place et que j’aie déjà lancé des choses. J’y suis allé trop fort cette fois. J’essaie de lâcher l’affaire à un contact sur place.
Bonjour Guy,
J’espère que vous allez bien.
Je me rends compte que mon boulot à Paris me demande de plus en plus de temps d’autant que la banque vient de me demander 1700 euros de remboursement par mois supplémentaires pour la dette de Xxx.
Avec toute la bonne volonté du monde je n’ai pas deux ou trois heures par semaine à consacrer au nouveau projet de Brest.
J’ignore quelle est votre situation et quels sont vos projets actuels mais est-ce que cela vous intéresserait ?
Je vous cède l’ensemble pour 1 euros c’est-à-dire avec les installations. Bien entendu je n’y gagne pas un centime mais cela permet au projet de continuer.
Vous auriez à votre charge, le temps du lancement le salaire de Rémi, 1450 euros brut, le loyer 560 et les petites charges Edf et Free 100 euros.
Vous avez l’énorme avantage de vivre sur place et donc de pouvoir passer quand vous le souhaitez ce qui serait un bien.
Depuis 2010, les experts comptables peuvent avoir une activité commerciale si elle ne porte pas atteinte à la profession, ce qui ne me semble pas être le cas.
En terme de boulot, c’est environ 2h par semaine en vitesse de croisière, au début cela prendrait un peu plus de temps pour faire la communication.
Je vous aurais bien proposé de monter une société ensemble à Brest, mais je ne vois pas l’intérêt d’être deux associés.
Bien cordialement, j’espère que la petite aventure commerciale vous séduira.
Essayez de me donner votre position assez rapidement, il faut que j’avance.