J’ai lancé un projet d’AFPR – une aide à la formation en vue d’une embauche – auprès de pôle emploi. J’ai contacté l’agence de notre siège le 30 juillet puis le 2 août. N’ayant toujours rien, je les contacte le 9 août.
Mon appel a été utile, c’est du moins ce que j’en crois, car l’agence prétend ne pas avoir reçu ni emails ni même mon premier appel. Je demande à ce qu’on me remplisse un fiche de contact en interne. J’ai perdu 9 jours.
J’ai beaucoup de mal à avoir des informations pertinentes, l’agence est débordée par les demandeurs d’emploi et il est fort probable que notre agence le soit encore plus que les autres. Je suis donc contraint de lire le maximum d’informations sur internet. Ce n’est pas évident. Si les dispositifs existent depuis longtemps, les termes et les appellations changent tous les 18 mois, changeant du même coup quelques petites conditions.
La deuxième chose que je trouve empoisonnante c’est que les équipes sont tournantes au sein de l’agence. Je comprends parfaitement que pour des questions de formation, de motivation et de gestion des équipes, les personnels de pôle emploi changent de poste. Ce que je déplore c’est que cela fait toutes les 24h. En clair, ayant appelé la veille je dois réinventer la roue. C’est une grosse perte de temps.
Sur le dispositif enfin, Pôle emploi peut nous financer pour une formation interne jusqu’à 400h soit un équivalent de 2000 euros et peut maintenir les indemnités du futur salarié qui devient stagiaire pendant deux ou trois mois et perçoit donc environ 57% de son dernier salaire brut.
Je crois qu’avec ce dispositif j’ai peut-être trouvé un moyen de faire un test du marché en amoindrissant les charges.