Nous avons ouvert une page sur Pinterest pour faire comme tout le monde (comme tout le petit monde du web). Tendance oblige.
Cela fait quelques mois maintenant que les milieux initiés voient en Pinterest un nouveau « grand truc », je crois que c’est depuis l’investissement de Rakuten au capital de la société que le projet est devenu crédible ou du moins visible. Médias et investisseurs ont besoin de guides. Les entrepreneurs qui ont réussi et/ou qui réussissent -comme Rakuten- sont de « bons » guides pour une opinion grégaire. Il ne manque plus qu’à ajouter quelques success stories – on raconte qu’un commerce a explosé dans la région de San Franscisco du fait de Pinterest alors qu’il ne possédait pas de boutique en ligne – pour boucler la boucle du « Ca va marcher » voire dans sa version plus familière « On va se faire des c.. en or ». Personnellement j’ai un peu peur de ce genre de formulation.
Concrètement n’ayant pas encore trouvé la bonne formulation pour notre page Facebook, j’ai un peu traîné des pieds à ouvrir une nouvelle page, qui nous prend du temps chaque jours. Disons qu’on sème en publiant à intervalles réguliers. Il en est de même pour Twitter. Industriellement, nos contenus sont les mêmes, on les formule différemment pour chacun des réseaux sociaux et heureusement pour nous chacun de ces réseaux à ses spécificités.
En direct, Facebook nous a fait gagner 510 euros l’année dernière de chiffre d’affaires. Difficile pour nous de savoir quel chiffre on fait de manière indirecte. J’ai l’impression de faire de la communication institutionnelle à l’échelle d’une PME de quartier. Les liens sont nofollow mais cela participe à notre audience globale sur le web. Les robots crowler de google seront notre juge de paix.
Pour Pinterest, je suis plus enthousiaste, une photo vaut mieux qu’un long discours. Une photo ne se traduit pas, une photo fait plus facilement rire ou pleurer, elle dispense d’agir disait Rousseau. Elle fait vendre.