Comme tout webmarchands je suis dépendant au transporteur qui livre mes clients, c’est en quelques sortes le lien physique qui m’unit à eux. A ce titre, mes craintes sont les plus importantes en décembre et surtout en été.
En décembre, les achats de Noël accroissent de plus de deux fois le trafic colis normal et il n’était pas rare d’avoir des retards de livraison. Depuis une ou deux saisons, je reconnais que les transporteurs ont mis les bouchées doubles et nous n’avons pas eu de soucis majeurs alors même que notre propre volume a doublé ou triplé.
Le gros soucis demeure l’été et ce pour plusieurs raisons. D’une part, si je constatais un fléchissement de l’activité en 2006 et 2007, depuis lors les deux mois de juillet et d’août sont comparables à des mois normaux, voire à des bons mois. Sans pouvoir généraliser ma situation avec celle des autres webcommerçants, j’imagine que le nombre de colis arrivant sur les plateformes doit être sensiblement le même. De plus les clients savent qu’ils peuvent commander depuis leur lieu de vacances et que dans tous les cas le colis les attendra à leur bureau de Poste pendant 14 jours.
D’autre part, congé oblige, les personnels coliposte sont en vacances et leurs remplaçants sont soit surchargés et ne connaissent pas bien les lieux, soit – pour la version plus négative – ne sont pas concernés par leur tâche. Dans tous les cas, les erreurs se multiplient avec des conséquences fâcheuses. J’ai ainsi eu un colis expédié en Espagne qui m’est revenu pour motif que la personne n’habite pas à cette adresse. Le client a déjà commandé 7 ou 8 fois chez nous et m’a confirmé ne pas avoir changer d’adresse. J’ai eu également un fournisseur américain qui m’a adressé un colis depuis la Californie et qui lui a été retourné, Coliposte ne nous ayant pas trouvé alors que nous sommes installés ici depuis avril 2007. Sans parler du fait que certains de nos colis ont subis des dommages disproportionnés (voir Défoncé).
Un peu de travail en plus, comme s’il en manquait déjà.