Le premier jour d’une nouvelle ère

Mon oncle vient travailler pour moi c’est son premier jour. Je suis très content. Il va pouvoir faire beaucoup de choses et me laisser la liberté de mieux gérer la société. Pour toutes mes activités en Bretagne, j’ai quatre salariés d’où mes multiples histoires. Pour mes activités en région parisienne, j’étais seul jusqu’à maintenant.

Cela fait du bien, je commençais à avoir fait le tour du travail en solo. Même si ma femme m’aidait tant qu’elle le pouvait, je ne lui avais pas montré toutes les tâches dans leur intégralité et dans leur coordination les unes aux autres. Il n’y a que du positif à ce changement, d’une part je peux en faire plus et je peux le faire mieux, d’autre part j’ai structurer beaucoup de choses qui ne l’étaient pas – faute de temps – ou mal – on a tous des petites manies, sa petite cuisine intransmissible. Quand l’activité démarre ou est faible il est aussi inutile d’industrialiser les processus.

C’est un sacré défi que de lâcher la bride, la partager. Ma boîte me permet d’élever mes enfants, rembourser la banque pour payer ma maison, de vivre, autant dire que je ne peux pas me permettre de risquer que l’activité décline ou que mes clients pâtissent d’une réorganisation interne.

Néanmoins, j’avais prévu cela depuis longtemps, dix-huit mois au moins. J’ai eu le temps de passer et repasser tous les aspects de ce changement, de le préparer. Je connais parfaitement mon oncle et cela m’a enlevé tout doute sur son honnêteté, néanmoins, on ne connaît jamais le réel niveau de compétence de ces proches. Que puis-je lui faire faire ? Que dois-je lui laisser le temps d’appréhender ? Que ne comprendra-t-il jamais ?

Voyageant régulièrement et étant amené à le faire d’avantage à l’avenir, j’ai mis en place un desk consultable de partout ou nous pouvons communiquer. Une forme aboutie et adaptée à notre activité de l’intranet. Je suis parti pour trois semaines après seulement une semaine de formation. J’ai les yeux rivés sur les différents desks. D’une certaine manière j’ai besoin de me rassurer, même si pour les vingts jours qui viennent, je dois avouer que je n’ai plus la main. Affaire à suivre bien sûr.

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