La petite histoire de la négligence

Un de mes concurrents, le concurrent historique du secteur, a fait faillite il y a quelques mois.  Je me suis signalé auprès du mandataire judiciaire puis auprès du commissaire priseur. J’y suis allé de trois emails, deux fax et un courrier sans compter la dizaine d’appels… pour rien.

Étonné de ne pas avoir de nouvelles, je décide d’appeler hier matin pour me faire dire que la vente publique venait juste d’avoir lieu. Je crois que j’ai vu rouge. D’une part nous avons tout fait pour nous signaler auprès du commissaire priseur. D’autre part, c’est une perte de chance manifeste pour nous. Récupérer de la marchandise à un tarif intéressant alors que nous détenons le canal pour la distribuer est toujours une bonne opération en temps de crise.

J’essaie néanmoins de me calmer en me disant que la personne en faillite avait déjà probablement détourné une partie du stock -ce qui est fort probable. Qu’outre cela, il s’agissait de pièces peu recherchées et qu’il est préférable de garder de la trésorerie pour acheter ce que les clients recherchent.

Je n’en décolère pas. De l’aveu du commissaire priseur, il s’agit de la négligence d’une secrétaire qui n’a pas fait son travail. Tout le monde est au final perdant sauf l’éventuel nouvel acquéreur. Je vais peut-être écrire au mandataire judiciaire pour l’informer de cette faute manifeste.

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