Le congé maternité d’une des salariés aura été la bonne démonstration de ce qu’il ne faut absolument pas faire. J’ai peine à voir ne serait-ce qu’un bon élément à cette histoire sinon ce que j’en ai appris, mais à quel prix.
Le congé maternité, par nature, est de courte durée et ne peut donc pas donner lieu à un autre contrat que le CDD sauf que… :
Le CDD est irrévocable, on ne peut se séparer de la personne, même si la société fait faillite.
Le CDD a un terme fixe, j’ai commis l’erreur de mettre une date et non un terme dans le contrat. En clair, j’ai écrit que le terme serait le 2 juin et non au retour de la personne de son congé maternité. Or il est probable qu’elle revienne plus tôt. On devra donc payer un mois de plus la personne et lui verser également 10% de prime de précarité.
En conclusion de ceci, je pense qu’il est préférable de se répartir la tâche en cas d’absence pour congé maternité, cela coûte moins à la société, permet de découvrir le métier de l’autre. Même si cela occasionne des heures de travail en plus ; autant payer des heures supplémentaires à ceux qui restent ou à faire appel à de l’interim. Mis bout à bout, je pense qu’on aurait gagné en temps et en argent. J’ai fait de grossières erreurs. J’ai pas eu le réflexe d’appeler un ami avocat spécialiste en droit du travail.