Amazon recrute, et à commencer par du webmarchand en quête de ventes faciles, rapides, sans efforts et sans marge aussi. Les relances sont téléphoniques et par emails. Pour le moment, pour des questions de marges, nous avons toujours refusé. J’ai pas envie de devenir dépendant, nous le sommes déjà à Adwords pour un de nos sites web.
Là-bas comme ici, c’est la sous-traitance qui assure la livraison du dernier kilomètre. Un email reçu d’un client allemand, qui ne recevait pas son colis. Le client allemand parle plusieurs langues, dont le français…
Salut,
c’est juste maintenant arrivé.
Ce sont des Russes qui font ce travail de courrier local. Ils ne parlent presque pas d’Allemand – ni Anglais ou n’importe quoi, sauf du Russe j’imagine…
Enfin. Il était venu hier, n’a pas sonné proprement et n’avais pas laissé de message…
Mais aujourd’hui ça a marché… au moins.
Cordialement,
André
J’ai récemment lu le livre de Jean-Baptiste Malet, une jeune journaliste, infiltré comme intérimaire de nuit chez Amazon pour les expéditions de Noël 2012.
J’ai acheté le livre dans l’espoir de pouvoir avoir des détails de l’organisation interne. J’en ai eu même si l’essentiel du livre est une pleurnicherie sur la condition des ouvriers, certes très difficiles, mais identique à leur condition – voire meilleure selon certains
commentaires en ligne – dans d’autres industries.
J’ai donc appris qu’Amazon faisait faire les 3 huit à ses équipes, que les équipes étaient organisées avec des pickers, des packers et des stowers. Respectivement, des personnes qui récupèrent dans les rayons, d’autres qui emballent et d’autres encore qui rechargent les rayons.
Qu’Amazon avait au moins quatre énormes entrepôts en France, au total 200 ou 250 000 m².
Sur le fond, je ne sais pas vraiment comment on pourrait faire plus efficacement et surtout sans que certaines personnes en effet, parcourent chaque nuit 25 km à pieds dans les rayons. La seule alternative est une énorme machine – ou plusieurs – capable de manipuler au total 300 articles par secondes. Dans ce cas, ce même journaliste décrierait la casse des emplois, comme il le fait partiellement en défendant une librairie d’antan. Alors que dans les faits, les libraires se contentent souvent d’essayer de faire leur chiffre avec la pléthore de nouveautés en tête de gondoles. Leur conseil se limitant à indiquer où se trouve le livre plutôt que ce qu’il contient.
Son récit est ponctué de petits propos un peu naïfs, quand il s’étonne qu’un gaufrier soit rangé à côté d’Emmanuel Kant. C’est ignoré la distribution par internet. Naïf encore quand il dit qu’Amazon peut vendre des livres qui disent tout et d’autres le contraire, voire ceux qui sont aux opposés les plus farouches. C’est ignorer la nature des clients sur le web qui n’attendent d’un distributeur qu’il livre (l’anglicisme délivre est encore plus adapté) extrêmement rapidement. Nous sommes les laquais d’une cour de clients et devons faire en sorte que tout se passe comme si nous n’existions pas.
J’ai testé le service d’Evianchezvous récemment. Un service de livraison d’eau par Evian en direct à l’attention des particuliers (des clients finaux).
C’est un vrai risque pour les distributeurs comme nous, que les usines et les marques se mettent à vendre et à livrer en direct les clients. Surtout les grosses entreprises qui disposent d’un large panel de marques. J’ai donc testé le service d’evianchezvous. Il faut dire que l’emailing avec le Tshirt des bébés y a fait pour beaucoup même s’il dort sous une pile désormais et qu’il sera certainement porté vintage par mes enfants dans 20 ans.
J’ai donc commandé une quarantaine de bouteilles, toutes les variétés ou presque – j’en ai découvert -. Personnellement, je n’ai pas vu le petit camion écolo et je pense que la livraison du dernier kilomètre a été faite par un transporteur sous-traitant, mais je ne pourrais pas l’affirmer.
Au final, je ne suis pas convaincu. Il manquait des articles à ma livraison qui ne m’ont jamais été relivrés malgré mon email au service client et malgré la promesse spontanée du livreur. Ceci étant, je pense qu’on pourrait aisément revenir à un système comme autrefois ou les bouteilles étaient consignées, livrées par camion. La puissance du web permettrait aujourd’hui de rendre tout cela rentable.
On reçoit des emails parfois de clients qui me font bondir…
Sujet : Pas de soldes ?
Je viens de passer deux commandes à quelques jours d’intervalles et jusque là, pas de mauvaise surprise. Néanmoins, je trouve étonnant qu’en pleine période de Soldes et suite à mon premier achat, je n’ai eu aucune proposition de remise de quelque ordre que ce soit, ne serait-ce qu’en matière de frais de port.
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Alors que nos prix sont déjà extrêmement bas, à en voir un commentaire d’un autre client…
que dire,2€ la pile au lieu de 8€ a carrefour …
envoi rapide et déjà 3 d’installées.
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Certains ne manquent pas d’air, ils oublient que les remises affichées ils les paient d’une manière ou d’une autre. Sans compter que parfois, ils sont eux-mêmes victimes d’une délocalisation car l’entreprise qui les emploie doit vendre moins cher à son tour à des clients qui le demandent. Stupide.
Je me suis rendu à un salon, une convention comme disent les Américains. Avant d’y aller je croyais qu’il s’agissait d’un lieu éphémère ou spécialement dédié à l’événement. C’est tout le contraire et je trouve cela bien innovant et pratique à l’heure du web.
C’est une sorte de marché couvert, dédié uniquement à la collection, au jouet. Un marché spécialisé comme les corporations au Moyen-Age. Ce marché est ouvert le mercredi et le samedi et en soirée ces deux jours-là.
Je trouve l’idée bien moderne. Les clients achètent sur le site web et peuvent à la fois venir chercher leur commande sur place et également showroomer (je viens d’apprendre que le mot showrooming existait, le fait de visiter un magasin puis d’acheter en ligne par la suite).
Dans les faits, la réalité est bien différente, il s’agit souvent de vendeurs possédant à peine une adresse email, relativement fermé au web. Dommage, ils possèdent souvent des objets recherchés. Le modèle en tout cas serait réplicable à l’heure de l’hyperchoix et du fameux showrooming, une galerie marchande ne vendant qu’un type de produit et ouverte seulement deux jours par semaine.
A regarder, à partager et à soutenir. Quelle chance que Youtube & consorts existent pour donner un échos à cette créativité spontanée face à l’archaïsme de l’Etat.
A peine arrivé aux Etats-Unis que j’aie l’impression d’être aujourd’hui et non hier. J’ai lu un article sur les nouvelles techniques de reconnaissance physiologique, futuriste.
Motorola développe un tatouage électronique à se transférer sur une partie du corps ainsi qu’un autre système consistant à ingérer une petit pilule qui utilise l’acide gastrique comme électrolyte pour créer son électricité.
Les 2 systèmes sont capables d’émettre un code unique qu’il reste à faire lire et reconnaître par les périphériques (smartphone, ordinateur, serrure, voiture …) voulus.
Voilà mon voyage en Californie qui commence. Objectif expédier 5 à 8 m3 de marchandises en espérant avoir le cash et la possibilité de le faire. J’ai bien préparé en amont mes dossiers, j’ai déjà acheté de la marchandise. J’ai un premier contact avec un transitaire.
Je vais essayé de trouver d’autres idées, de m’inspirer de ce que je vois ici, de m’infuser d’optimisme.
Je cherche, je traque le moindre local. On étouffe et tout nous pousse à quitter Paris, à aller ailleurs. Prix, accessibilité, fibre … etc Paris est devenu un repoussoir. La banlieue aussi. Bien sûr notre propriétaire actuel fait la sourde oreille, notre local est difficilement louable et notre préavis de 6 mois tous les 3 ans vient de se terminer. Dans tous les cas on aurait prolongé.
