Je viens d’apprendre que le module de GoogleShopping ferme ses portes à ceux qui ne sont pas annonceurs adwords. Monétiser toujours et encore.
Le flux Googleshopping c’était cela (voir image ci-après), des produits à acheter listés par images. Il suffisait de déposer un flux xml chez google, les produits étaient mis en ligne au fur et à mesure. Toujours actualisé, Google était très exigeant sur les critères, les frais de port… Je pensais que Google voulait mettre tous les produits en ligne comme il l’a fait – ou tente de le faire – pour les livres. Avoir la base de tous les produits avec tous les codes barres, un Graal pour la distribution.
Malheureusement, j’ai loupé une étape et n’est pas vu venir le coup des Etats-Unis. Désormais cet accès aux listages des produits est payant, disons qu’il faut être annonceur sur Adwords pour pouvoir y avoir accès.
D’un point de vue de l’entreprise Google, je comprends qu’ils aient envie ou reçu l’ordre de faire de l’argent avec tout. Ce qui me pose problème c’est que la valeur d’un moteur de recherche, c’est la pertinence de ces résultats. Désormais, pour les produits marchands une faible surface de page est dédiée aux vendeurs qui ne paient pas.
Pour le consommateur qui recherche la meilleure offre, il faut qu’il regarde les liens non payants. Avec le temps, cette offre va disparaître des radars. Voire même, si Google s’en est toujours défendu, les mots clés achetés sur Adwords influeront-ils les résultats naturels ?
On pourrait se dire que cela laisse une place à un éventuel concurrent. En 1999, Yahoo! était prétentieusement indestructible, il est aujourd’hui en réanimation. C’était sans compter sur la découverte par Google de la pompe à cash qu’est Adwords. N’importe quel concurrent serait racheté pour des milliards de dollars, sans que la trésorerie de Google ne fasse un battement de cils. Le petit nouveau, aussi talentueux qu’il soit, serait vite remis dans le droit chemin.
J’ai fait une recherche « moteur de recherche » dans Google, le résultat est à mi chemin entre la farce et le musée. A suivre.
