On nous casse tout, on nous dit rien…

C’est sans commentaires, les photos d’un colis livré en Espagne. Un petit casque en plastique défoncé. Une chose est sûr, ni nous ni le client ne l’avons cassé. Alors les transporteurs se renvoient la balle, me demandent factures, mentions de réserve de la personne qui a réceptionné. Nos preuves sont manifestes. Je préfère prendre l’initiative de renvoyer des pièces au client, qui me repasse une commande complémentaire. Le dossier des transporteurs sera réglé par la suite.

Casse Espagnole Casse client Transporteur sans scrupule

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A point nommé… (Recruter Episode #1)

Voici une candidature spontanée reçue, elle tombe à point nommé.

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous contacter en vue d’une candidature spontanée. J’espère ne pas vous importuner si cela n’être pas en charge de ce genre de demande, et que vous aurez la gentillesse de transmettre ma demande au service concerné.

Suite à mes diverses expériences dans l’audiovisuel, je suis à la recherche d’un emploi en tant que Graphiste ou tout autre offre concernant le secteur des produits dérivés.

En effet, après plusieurs années passées au sein du monde de l’audiovisuel (Canal+, Trace TV), j’aimerais mêler ma passion du monde du cinéma à mon travail.

C’est pourquoi je me permets de vous contacter ; j’ai de solides compétences dans l’univers de la Communication Visuelle et dans l’univers PAO (print, web) ainsi que dans le Marketing.

Pour un rapport direct à votre entreprise, je suis le fondateur d’Hot Toys C. J’ai travaillé avec Hot Toys sur certains projets, et ai organisé des jeux concours et je continue de promouvoir leurs produits par le biais de créations.

Je suis titulaire d’un Master Bac+5 Directeur Artistique et d’un Bachelor Bac+3 Graphiste Professionnel.

J’ai une parfaite connaissance de la suite Adobe (Photoshop, Illustrator, Indesign, Flash…).

Sérieux, dynamique et autonome, je donnerai le meilleur de moi-même pour satisfaire vos demandes, le fait de travailler au sein d’un univers qui me passionne étant un critère d’autant plus motivant.

Je reste à votre disposition pour un entretien afin de vous puissiez juger de mon travail et de ma sincère envie de rejoindre votre équipe.

Je me permets de vous joindre mon CV à ce mail afin que vous ayez un aperçu de mes compétences et de mes expériences.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez plus d’informations ou si vous désirez mon CV dans un autre format.
Je vous prie, Madame, Monsieur, d’agréer mes sincères salutations.
Cordialement,
Mr Romain

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100% juste

Voici une video un peu longue mais qui illustre très bien et en tout point ce que nous vivons, nous webmarchands.

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Quand j’me regarde je m’inquiète, quand j’me compare j’me rassure

La vue de bonnes pratiques de marchands du web me donne des idées, m’enthousiasme souvent, parfois me fait peur, me sentir petit et médiocre. Là en l’espèce c’est tout le contraire, la commande passée le 12 décembre n’a été livrée que le 29 ou 30. J’ai contacté le service client en vain le 20 décembre. Les réponses sont effarantes.

Mon premier email :

Le 20/12/2012 9:22, xx@gmail.Com a écrit :
> Numéro de commande : 15639199
> Sujet : Retard de production
> Détails : Délais de production annoncé dépassé de 2x

Bonjour,

Nous sommes toujours dans l’attente de la réception des commandes :

N° 15639199 – Tirages photo ( PRO Brillant / Groupe 1)
N° 15639201 – Tirages photo (Mat / Groupe 1)
N° 15639203 – Tirages photo (Mat / Groupe 2)

Pouvez-vous nous donner un numéro de suivi ?
Bien cordialement,

Leur réponse du 11 janvier :

Cher Client,
Pouvez vous nous envoyer votre numéro de commande s’il-vous-plaît?
Nous vous remercions d’avance.
Cordialement,

Céline
Service Après Vente Foto.com pour la France

Et ils ont le culot de me demander le numéro de commandes ?

S’en suit un deuxième email du 11 janvier :

Cher Client,

Nous tenons à nous excuser pour le retard dans la réception de votre commande. Après vérification, je peux vous confirmer que celle-ci a bien été imprimée et expédiée.
Nous vous prions donc de bien vouloir patienter.

Si vous n’avez toujours pas reçu votre commande dans 15 jours à partir de la date d’expédition, nous vous invitons à nous contacter à nouveau afin que nous prenions les mesures nécessaires pour que vous puissiez recevoir votre commande.

***

J’ai l’impression que tout ceci est géré par des personnes de chez elles, en emploi complémentaire. Vous êtes femme au foyer ? Vous chercher une activité entre 14h30 et 16h30, nous vous proposons de faire du copier-coller sans réfléchir et de vous occuper de notre service client.

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Le bon moment pour déménager

Alors que nous étions en plein boom des expéditions et notamment sur l’Europe. Notre transporteur en Allemagne nous indique qu’il déménage et que son entrepôt est désormais fermé. Je suis persuadé qu’il a de bonnes raisons mais vu ainsi, en cette période, cela frôle le ridicule. La faute vient certainement de notre contact en France qui n’a pas su avoir l’information suffisamment tôt.

Bonjour,

Comme évoqué par téléphone avec la plupart d’entre vous, vos colis confiés à partir du 21/12 à notre prestataire qui gère les livraisons en Allemagne, vont subir un léger retard (que nous espérons de 24/48 heures).

Aussi, nous ne pouvions maîtriser cet évènement pour plusieurs raisons :

1/ nous sommes en période de fêtes (le 25/12 et le 26/12 sont des jours fériés en Allemagne), ce qui décalent la livraison de 48 heures par rapport à une semaine normale

2/ les volumes importants liées à cette période ne facilitent pas le traitement et l’envoi des colis en temps voulu comme habituellement

3/ notre prestataire nous avait annoncé un déménagement de leur hub le 28/12 au soir. Nous apprenons ce jour seulement, que le hub habituel ne peut prendre en charge ces colis. Vos colis vont être bien sûr pris en charge pour traitement dès que possible par leur nouveau hub.

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Toutes nos excuses pour ce contretemps. Nous souhaitions bien sûr vous avertir au plus vite et nous mettons tout en œuvre pour faire face à cette situation.

Nous restons bien sûr à votre disposition pour toutes demandes ou précisions et vous souhaitons de très bonnes fêtes.

Cordialement,

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Bonne année 2013

Depuis le 20 décembre, nous avons reçu une cinquantaine de cartes virtuelles nous souhaitant un joyeux Noël et une bonne année… Voici les deux plus jolies ou plus intéressantes que nous ayons reçues.

noel_2012

Arôme est une agence de graphisme installée en Avignon, Point est le système de paiement par carte bancaire, anciennement encore appelé PayBox.

point-nouvel-an

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Salauds de patron

Je suis tombé par hasard via un email de Twitter sur cette histoire de cette pigiste du Nouvel Obs. Je trouve cela effarant. Alors que certains entrepreneurs passent leur temps a essayé de faire de la pédagogie sur l’entreprise et le liberté d’entreprendre, d’autres se comportent de la sorte renforçant ainsi les préjugés à l’égard des patrons et des entreprises.

Le Nouvel Obs m’a tuer (mais je respire encore)

| 18 décembre 2012

Mai 2011. Je suis recrutée en tant que chroniqueuse sexo/société pour un site en phase de lancement : « Le Plus » du Nouvel Obs. La rémunération est intéressante et le contenu à produire correspond à mes compétences. J’accepte.

Septembre 2011. La rédactrice en chef du Plus m’informe qu’un poste de journaliste à la rédaction se libère, et me propose de postuler. N’étant pas parisienne, il est convenu, si j’obtiens le poste, de passer une journée par semaine à la rédaction. Le télétravail n’est certes pas très répandu en France, mais il existe.

Le poste qui m’est proposé est donc un poste de journaliste au sein de la rédaction du Plus du Nouvel Observateur, mais pas en CDD, je ne signe aucun contrat : la rédactrice en chef m’explique le système des piges forfaitaires (à la journée, au mois…), et m’informe que bien sûr, sans contrat écrit je serai en CDI. Je n’ai jamais exigé de CDI mais je trouve ça vraiment formidable, presque miraculeux.

Il m’est également demandé, dans cette logique, de renoncer à toutes mes autres collaborations : le mot « exclusivité » est prononcé. Cela me semble une exigence légitime.

Je conserve, en plus de ce poste de journaliste, mon job de chroniqueuse. Je gagne donc bien ma vie en travaillant à temps plein pour le Plus du Nouvel Obs.

3 octobre 2011. Je prends mes fonctions. Le job me plaît. Mes collègues sont formidables. Je me réjouis d’intégrer cette équipe et je suis enthousiaste.

4 octobre 2011. Je reçois en copie le mail du service technique adressé aux services des ressources humaines et concernant la création de mon adresse mail professionnelle gmzimmermann@nouvelobs.com. En fichier joint figure un document Excel intitulé « Fiche entrée pigiste GM Zimmermann ». J’avoue que je suis curieuse de voir à quoi ça ressemble, et puis après tout c’est la fiche qui porte mon nom, je ne pense pas commettre d’indiscrétion en ouvrant ce document.

Et c’est là que je constate que mes fonctions prennent fin au 31 décembre 2011. Je ne comprends pas. Ça ne colle pas avec ce qui a été convenu. J’en réfère à ma rédactrice en chef, qui m’annonce qu’effectivement, il y a un problème, et qu’en fait mes fonctions prendront fin le 31 décembre 2011. « Il y a eu un malentendu », me dit-elle.

J’encaisse le choc mais très vite je me reprends : j’ai du travail pour trois mois, c’est déjà bien, et puis moi je sors de ma cambrousse, je ne me sens pas le droit de me plaindre à propos d’un poste de pigiste au Plus du Nouvel Obs alors que j’ai passé 15 ans à enchaîner tous les boulots possibles et imaginables sans broncher. J’estime qu’il serait indécent de râler.

Je me mets donc une bonne claque et je décide de m’impliquer à fond et de bien faire mon boulot, d’apprendre le plus possible de cette expérience. La rédactrice en chef me dit qu’on trouvera un moyen de continuer à bosser ensemble en 2012. J’ai confiance malgré ce premier « malentendu ».

Décembre 2011. Le journaliste embauché en CDI, « pour me remplacer » d’après ma rédactrice en chef,  n’arrive finalement que le 1er février 2012 (en fait il n’a pas été embauché pour « me remplacer » : son CDI était « dans les tuyaux » comme on dit, depuis son stage au Plus, et ce de façon tout à fait légitime. À la vérité, c’est moi qui ai servi de relais, et ça ne me choque pas : peut-être aurait-il été élégant de m’en informer plutôt que de me faire croire autre chose, mais ça ne fait rien).

On me demande donc si je suis d’accord pour effectuer un mois supplémentaire à temps plein en attendant qu’il prenne le relais. Bien sûr que je suis d’accord.

Janvier 2012. On me propose, à compter du 1er février 2012, de faire entre 6 et 8 journées mensuelles sur mon poste de journaliste à la rédaction, et de conserver mon job de chroniqueuse.  Le montant global annoncé pour mon revenu mensuel est plus que correct. Je me sens riche : en 15 ans, je n’avais jamais gagné plus que le SMIC, et là je me retrouve, depuis octobre 2011, avec des salaires qui tournent autour des 2300 € nets mensuels : pour moi, c’est le luxe total. Je n’en demandais pas tant. Je trouve ça magique.

Février 2012. On m’annonce que le deal conclu ne tient plus. Deuxième « malentendu ». En fait je gagnerai environ 1488 € nets mensuels. Bon. Allez : malgré le manque d’élégance du revirement, gagner presque 1500 € par mois c’est toujours un très bon salaire.

Je n’ai toujours signé aucun contrat de travail bien sûr. Mais peu importe : je suis pigiste régulière pour le Plus du Nouvel Obs, je gagne très correctement ma vie, je suis une petite journaliste et chroniqueuse paisible. Je me revois en train de trimer dans tous mes jobs un peu rudes, et je mesure le chemin parcouru : je fais les courses sereinement, j’ai un métier que j’aime, que demander de plus ?

Décembre 2012. J’ai touché mon salaire régulièrement, chaque début de mois, pendant toute l’année. Un seul bulletin de salaire, cumulant mes journées sur mon poste de journaliste, et mes chroniques. 1488 € nets chaque mois.

14 décembre 2012. Je suis informée qu’en 2013, mon job de chroniqueuse ne sera plus rémunéré mensuellement mais trimestriellement. Je fais rapidement le calcul, je pèse le pour et le contre, et j’explique que morceler mon salaire ne sera pas gérable en raison de contraintes alimentaires. Autrement dit, faut que je bouffe. Je bosse pour une entreprise, elle me fait vivre, donc euh… Ben qu’elle me fasse vivre, quoi. Une fois par mois.

Je propose donc de continuer comme en 2012, avec mon salaire mensuel et mon bulletin de salaire au même rythme : cela fonctionnait bien, pourquoi changer ? « Ce n’était pas réglo », me dit ma rédactrice en chef. J’objecte que le Nouvel Obs n’est pas en fraude en faisant travailler une pigiste, et que la situation me convient tout à fait. « Mais non, ça ne peut pas te convenir… » Eh bien si, en fait : je gagne ma vie et j’aime mon boulot. Bien sûr que ça me convient !

On me dit que c’est une mesure destinée à simplifier la tâche des ressources humaines. Je comprends bien mais je ne peux pas. Je propose alors de casser le CDI de facto qui est le mien (sans contrat écrit, je suis effectivement en CDI, sans l’avoir d’ailleurs souhaité particulièrement) et de signer un CDD d’un an… Pour simplifier la gestion de mon bulletin de salaire. J’estime que c’est un geste conciliant de ma part. Un de plus. Mais je pense toujours avoir de la chance d’avoir un boulot, alors je ne veux pas faire de vagues. Ma proposition est rejetée.

À la place, on me propose un CDD d’usage. Ah. Problème : c’est illégal pour les journalistes. Je ne suis pas en mesure d’accepter.

17 décembre 2012. Ma rédactrice en chef m’annonce que puisque je refuse ce qu’on me propose, « on va s’arrêter là ». Un peu interloquée, je dis « Ah, euh… Ok. Je suis licenciée alors ? ». Elle me répète qu’on « ne peut pas continuer ». Raisons invoquées : le télétravail ce n’est pas possible. Le CDD n’est pas possible. Je suis donc en télétravail depuis octobre 2011 mais soudain ce n’est pas possible. Et selon ses propres termes, « Le Nouvel Obs veut être carré et réglo » (ok. Ca explique sans doute la proposition de signer un CDD d’usage ?)

Donc le 14 décembre ma rédactrice en chef avait préparé mon calendrier pour 2013, et elle m’a précisé plusieurs fois par écrit que je travaillais très bien, que je faisais preuve de professionnalisme et de capacité d’adaptation (oh oui, ça je veux bien le croire !), et là, soudain, les arguments en faveur de mon renvoi se bousculent, les uns après les autres et surtout sans lien ? Le tout mélangeant totalement mon poste de chroniqueuse et mon poste de journaliste ?

Mais d’accord : après tout, des gens se font virer tous les jours et le Nouvel Obs a parfaitement le droit de me licencier.

J’explique donc gentiment que je comprends tout à fait la décision prise à mon encontre, et que je me tiens à la disposition du Nouvel Obs pour recevoir ma convocation à l’entretien préalable de licenciement, au cours duquel on m’expliquera vraisemblablement les motifs de mon renvoi. Ensuite je serai licenciée, et je réceptionnerai les documents qui me permettront de m’inscrire à Pôle Emploi, comme il se doit. Tout cela est très soudain mais j’encaisse. J’attends donc que ma rédactrice en chef me dise « Oui, voilà ».

Au lieu de cela, elle me répond après un instant d’hésitation : « Euh… La DRH t’appellera demain pour en discuter ». Elle n’a pas appelé.

Et là je comprends que les choses ne se passeront pas forcément bien. Je comprends que je ne serai peut-être pas licenciée en bonne et due forme.

Je comprends que le 17 décembre on m’apprend qu’au 1er janvier j’aurai perdu mon emploi, sans être assurée pour autant d’avoir bénéficié de la procédure légale de licenciement. Je ne suis donc pas certaine d’obtenir les documents nécessaires à mon inscription à Pôle Emploi. Non que j’aie l’intention de cesser de travailler, mais il y a des règles, je n’ai pas commis de faute, je ne saisis pas en quoi je dois être si lourdement pénalisée, et ce de façon gratuite.

Je n’ai jamais voulu me prévaloir de quoi que ce soit. Je n’ai rien contre mes employeurs. J’ai été patiente et plus que conciliante. Et je crois bien avoir droit à un licenciement.

Edit du 19 décembre : je reçois ce matin cette lettre en recommandé avec accusé de réception, qui mentionne (et met fin à) un contrat à durée déterminée dont je n’ai jamais entendu parler, que je n’ai jamais signé, qui n’a jamais existé, et ne correspond en rien à ce que ma hiérarchie directe m’a exposé en termes de motifs.

Par ailleurs, cette lettre tente de faire passer pour un travail régulier pour une collaboration ponctuelle lié à un accroissement temporaire d’activité (ce qui constituerait un motif licite pour faire appel à des CDD, mais je n’ai jamais signé de CDD. Et je n’ai pas été recrutée pour ces motifs-là).

Par ailleurs, si j’en crois l’article Article L1242-12 du Code du travail, « Le contrat de travail à durée déterminée est établi par écrit et comporte la définition précise de son motif. A défaut, il est réputé conclu pour une durée indéterminée ».

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Ouf

Après quelques jours d’attente, finalement la personne sur place accepte ma proposition. J’y perds tout ou presque mais je gagne en énergie et en force ici. J’en ai besoin et je suis très content. Maintenant, je dois prendre conscience de ma liberté retrouvée, pas facile après 5 ans. L’email reçu.

Désolé de mon retard de réponse.
J’espère que tu as passé de bonnes fêtes de Noël.

Pour en revenir à notre affaire, Je suis d’accord sur le principe de l’achat global du matériel.
Par contre, il me faudra conserver quelques traverses quand même, sinon ça risquerait d’être un peu compliqué d’effectuer du stockage.

Il faudrait que tu me détail ce que tu me laisse afin que je puisse me faire une idée du volume à conserver sur site.

génialDe plus, je suis surtout à la recherche d’un local sur Brest (ce n’est pas pour l’immédiat).

Pour ma proposition, je pensais garder :

1 – L’intégralité du labo (tout ce qui situe dans la partie basse du local).
2 – Les travers du haut.
3 – Le stock (sauf les saphirs que tu voulais récupérer et deux ou trois bricoles)
4 – Une partie des travers de l’autre local.

Il faut que je puisse savoir ce que tu me laisse réellement avant que je puisse trouver un local à hauteur du volume restant.

Sinon, concernant les détails de salaire, il me manque 1519 euros de salaire à percevoir.
Pour les kilomètres parcourus pour la fin de cette année tout en ayant utilisé au maximum l’auto de la société, j’ai effectué 124 Km x 0.729 = 90,396 euros.

Sinon, j’espère que les choses vont bien ce boutiquer pour la suite.
Je serais difficilement joignable aujourd’hui sauf peut être en fin de journée.

A très bientôt.

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Aveugles ou c…

A l’heure où sévit la polémique bien française sur Depardieu devenu belge, j’ai entendu ce matin un horloger indiquant que sur les 55 000 personnes de l’industrie horlogère suisse en Suisse, 17 000 sont des français. En Suisse, les salariés gagnent plus, les charges sont proportionnellement moins importantes et dans le même temps le droit du travail plus souple, sans que cela ne soit une « affreuse république bananière exploitant des enfants ». Bref un gouvernement et des lois proche de la réalité économique qui faute de mieux s’impose à tous. Je me demande si notre aveuglement cessera avant que je n’aie installé mon entrepôt au Luxembourg pour bénéficier d’une TVA à 15% et de salariés lorrains bons au travail.

MANUFACTURE VACHERON CONSTANTIN (SPECIAL MONTRES).

 

 

 

 

 

 

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Quand l’Europe fléchira, la Chine réfléchira

Voilà près de 10 ans que je travaille avec la Chine, avec des Hong Kongais, des Mainlandchinese -comme ils s’appellent entre eux-, des Chinois immigrés en Californie. Pendant longtemps, j’ai cru que les Chinois ne voyaient dans les Blancs que des Américains. Je crois que c’est désormais révolu, l’Europe c’est un peu plus que du bonus dans le bilan comptable de fin d’année.

Il m’est arrivé récemment plusieurs choses. D’une part – et c’est le plus important – j’ai réussi à ouvrir des comptes en direct auprès de marques bien installées. Pour certaines, cela faisait 4 ou 5 ans que j’essayais. D’autre part, j’ai été un peu lourd dans mes commandes et quand il m’a fallu sortir pas loin de 40 000 euros d’achat de marchandises j’ai demandé à mes fournisseurs d’étaler les exportations. Ils ont parfaitement compris. Cela n’aurait jamais été possible par le passé. Les Chinois appliquant le principe immuable du First comes, first serves*.

J’ai même eu un fournisseur qui m’a transmis pour environ 2500 euros de marchandises supplémentaires, marchandises que je ne paierai que dans 40 jours. Je n’en crois pas mes propres yeux. Tout ceci ne peut néanmoins pas être dissocié du fait que nos volumes augmentent et que dans le monde de la figurine que nous vendons, nous avons une place de numéro 1 en Europe.

Néanmoins, j’ai l’intime conviction que les choses changent, les choses se tendent. La Chine a besoin de mega-vendre et mega-exporter pour simplement vivre. Les grossistes se mettent à vendre au détail par internet, par opportunité, mais aussi par contrainte car les volumes diminuent.

Tout ceci présage d’un excellent voyage que je vais faire en Chine en 2013 d’autant que dans le même temps, le dernier congrès du Parti communiste chinois a vu la victoire du courant des « exportateurs », ceux qui préfèrent aider les entreprises chinoises à exporter au détriment de ceux qui veulent soutenir la demande interne.

J'adore ce genre de pathos et d'ambiance, même si c'est un des attributs des dictatures

J’adore ce genre de pathos et d’ambiance, même si c’est un des attributs des dictatures

*Premier arrivé, premier servi

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