Magic Entrepreneur

Je viens de passer 1h à remplir mon dossier de prêt, dossier qui est en trois parties ce qui ne simplifie rien.

J’ai reçu en date du 21 juin 2011 l’accord par écrit de la banque comme le montre le document ci-après.

Malheureusement un des contrats n’est pas un Dailly mais un contrat d’affacturage.

De rage je m’empresse d’appeler la banque qui me confirme qu’ils préféraient ceci après avoir prétexté l’erreur, ce que je refuse catégoriquement. En effet, laisser 5% ou 6% de la valeur TTC des factures alors que la marge brute est de 20% serait suicidaire.

De plus c’est strictement contraire à leur écrit.

La banque me propose donc de renvoyer tout le dossier en signant le document de rétractation, ce que comme un bon Shadok je m’exécute à faire : « Plus tu pédalles moins vite, moins tu vas plus vite ».

Je viens de perdre 10 jours de trésorerie, la négociation en août sur les frais bancaires va être longue.

J’ai rempli un dossier de médiation bancaire en ligne il y a deux jours et ai été rappelé par une personne de la banque de France ce matin.

Le dossier est très facile à remplir, la procédure est courte, l’essentiel se complétant par téléphone.

Je suis très content de la procédure et des nouvelles solutions qui s’offrent à moi.

La personne que j’aie eu au téléphone, est très bien calibrée, en moins de temps qu’il faut pour le dire, elle a compris la situation, son ampleur et son urgence.

Elle m’indique contacter la banque et obtenir une réponse de sa part sous 5 jours.

Une entrevue avec tous les protagonistes sera prochainement organisée. La décision était plus lourde à prendre qu’à assumer.

Je ne sais toujours pas où je vais mais j’ai bougé.

La banque vient de me refuser pour la cinquième ou sixième fois mon renouvellement de crédit court terme. Mon conseiller bancaire puis ma directrice d’agence se sont fait le relais d’un « expert financement » qui a refusé mon dossier, sans en apporter les motifs exacts et quantifiés, sans rentrer une seule fois en contact avec moi.

Quel dommage, j’aurais certainement été le meilleur avocat de mon cas, connaissant mieux que quiconque les derniers recoins de mon activité. On ne me laisse même pas la parole.

Je me retrouve donc à l’initial après avoir adressé à ma banque une quantité incroyable de documents: relevés de comptes personnels sur six mois, bilan de mon autre société, copie du titre de propriété de mon appartement… j’en suis à plusieurs Mo de pdf depuis 3 mois. Je précise que je ne demande qu’une reconduction d’une situation antérieure; que le financement dont nous bénéficions m’avait été accordé alors que la société allait beaucoup plus mal. En outre, la décision de la banque avait été fondée sur des prévisionnels alors qu’aujourd’hui je suis en possession de résultats, certes moyens mais tangibles.

Mon avance de plusieurs semaines sur le timing se réduit comme peau de chagrin, et la trésorerie commence à manquer. Je me retrouve dans l’urgence, devant rembourser la banque, qui prélève sur le compte chaque matin le moindre solde positif, m’empêchant de ce fait de pouvoir acheter et donc d’encaisser par la suite.

Il ne me reste que le médiateur du crédit, mais j’hésite. Je crains que la médiation selle aussi un divorce entre la banque et moi. Ma directrice d’agence, dévouée et convaincue par mon dossier, me jette un « c’est vous qui voyez » quand j’aborde la question. La médiation est-elle autant ce point de non retour ?

Je me pose des dizaines de questions alors que j’en ai pas vraiment le choix. Aussi lucide et évidente que cette phrase puisse être, je la tiens de l’aveu même d’un autre banquier.

Je me décide à ouvrir un dossier après avoir visité le site du médiateur du crédit http://www.mediateurducredit.fr/ une bonne vingtaine de fois.