Le re-vert depuis 45 jours

Publié le 21 juillet 2011 par magic-E

Ce matin a été un des matins les plus heureux depuis de longues semaines. Comme la petite rosée fraîche et innocente du matin, le compte bancaire est passé dans le vert, un petit vert à +100 euros mais un vert qu’en même.

Je passe et je repasse toutes les lignes et toutes les opérations, nos encaissements clients nous sont parvenus, nous avons encaissé près de 8000 euros en une nuit. Tout commence à se rétablir, sans que nous ne fassions appel à une nième ligne de crédit, sans qu’aucun chèque n’ait été refusé ou plutôt rejeté par la banque ce qui créé un mouvement créditeur.

Nous sommes revenus dans le vert par notre ténacité, je suis heureux et confiant. C’est bon pour l’estime cette petite victoire. Nous en avions besoin.

Nous, car en effet, au moment même où j’étais sur le compte bancaire à décortiquer tous les mouvements, la personne sur place en charge de la gestion faisait de même.

Nos emails se sont télescopés et nos réactions sont identiques.

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Une grossesse et un huissier

Publié le 19 juillet 2011 par magic-E

Ceci n’est pas une fable contemporaine mais juste ce qui m’est arrivé ce matin en moins d’un quart d’heure.

Un huissier m’a averti qu’il viendrait procéder à une saisie vente demain.

La personne en charge de la gestion m’a annoncé sa grossesse. Je suis certainement le seul malheureux de cette nouvelle.

Elle a un poste important, elle gère le site, réalise la facturation.

J’ai 5 mois pour réorganiser.

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L’autorisation du siège pour 50 euros

Publié le 14 juillet 2011 par magic-E

Notre compte étant toujours à découvert, on refuse de me mettre à disposition de la monnaie.

Vendant des petites diodes à quelques centimes, les pièces de 0.10 / 0.20 & 0.50 sont stratégiques à notre activité.

La banque vient de me refuser de m’en donner elle doit demander l’accord du siège.

Demander l’accord du siège un mercredi 13 juillet à 15h s’est s’exposer à une réponse de celui-ci un lundi 18 voire un mardi 19 juillet.

Ces cinquante euros de monnaie auront fait intervenir au moins 3 à 4 personnes de la banque. Chère monnaie.

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Salaires

Publié le 12 juillet 2011 par magic-E

Email reçu ce jour d’un des salariés, tout étant bloqué, les salaires ne pourront être versés  que le 13 du mois. Je comprends à la fois sa position même si je ne leur ai jamais caché la réalité de la situation et qu’un peu de solidarité m’aurait aidé à passer un quart d’heure un peu meilleur.

Bonjour XXX,

Pour ma part, je ne peux me permettre d’avoir des versement aussi tardif !
Ma banque ne me lâche pas dans des conditions comme celles-ci.
Les frais que j’ai sont relativement conséquents et ça, tous les jours.
Ce mois ci, j’ai obtenu la palme d’or avec près de 100 € de frais bancaire (rejet de prélèvement, etc…).
Étant payé 1230 €, je ne peux pas me permettre de toucher simplement 1130 €.

Voilà, le dossier étant clos, j’espère voir arriver mon salaire dans les temps à l’avenir.

Bonne journée.

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L’Etat prête à 180% l’an

Publié le 11 juillet 2011 par magic-E

Il ne se passe pas une semaine sans que je doive écrire un courrier à un organisme, généralement public, pour leur demander de ne pas nous appliquer de majorations ou pénalités de retard d’office, parfois pour un seul jour de retard, parfois encore pour une erreur de la banque.

Nous payons l’URSSAF mensuellement, notre petite taille nous le permettant. Suite à la procédure de médiation du crédit, nous avons eu un rejet d’un prélèvement que nous avons payé par chèque dans la semaine qui a suivi, voici l’extrait de notre compte bancaire avec les dates respectives des opérations :

Rejet URSSAFLa riposte n’a pas trainée

mise en demeure urssaf majoration

Un exemple de lettre de pénalités

Avant qu’un accord ne soit trouvé lors de la médiation avec la banque, cette dernière a interdit toute opération sur notre compte et rejeté à loisir toutes les opérations au débit s’y présentant. L’URSSAF n’a pas fait exception.

Cela me rend furieux, car ironie de la situation l’Etat est un de nos clients, que pour certaines factures nous avons dû écrire au cabinet du Ministre du budget pour en réclamer le paiement avec plus de 90 jours de retard sans qu’aucun intérêt moratoire ne nous soit a posteriori versé.

A l’inverse, l’URSSAF vient de nous imposer une majoration qui représente un taux annualisé de 180%.

Je me permets de vous glisser ci-après le courrier que je viens d’envoyer à la Commission des recours amiables :

U.R.S.S.A.F

Commission de Recours amiable

Objet : Demande d’abandon des pénalités

Pièce jointe : Votre mise en demeure

XXXX, le 11 juillet 2011

Madame Monsieur,

 

Nous avons bien reçu votre mise en demeure nous indiquant que nous devions vous régler en supplément la somme de 124 euros.

 

Notre société a été engagée récemment dans une procédure de médiation du crédit qui malheureusement nous a fait passer un période très difficile, période durant laquelle la banque nous a interdit presque toute opération. C’est dans ce contexte que notre paiement a été rejeté.

 

Nous avons mis tout en œuvre pour que le paiement puisse intervenir très rapidement ce qui a été fait en moins d’une semaine, comme en attesteront nos relevés de comptes.

 

Je vous demande par la présente, la remise de ces pénalités qui ne peuvent que continuer à nous affaiblir.

 

Comme vous avez pu le constater nous avons dû procéder au licenciement économique de Monsieur XXX au 29 décembre 2010.

Chaque jour, nous nous battons pour sauvegarder l’activité de XXX, chaque  jour notre situation économique reste très fragile.

 

Si cette somme reste peu élevée, c’est une des charges de plus qui pèse sur nous.

 

J’espère que vous prendrez à sa juste mesure mon courrier et donnerez une suite favorable à ma demande.

 

Je vous prie d’agréer mes salutations les meilleures.

 

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Le compteur tourne même l’été

Publié le 10 juillet 2011 par magic-E

Voilà le genre de mois que j’aie en horreur…

La personne qui s’occupe de la gestion est en congé pour trois semaines, j’ignore les virements clients qui doivent nous parvenir. En cette période d’été c’est sûr qu’on va encore perdre 15 jours à 3 semaines pour récupérer les sommes dues par les administrations car le monde s’arrête l’été.

Le compte est à – 6000 euros, et 4000 euros de prélèvements sont prévus pour la semaine qui vient.

Les salaires ne sont pas payés, je dois sortir 4822.80 euros outre tout le reste.

Pour couronner le tout, l’huissier nous a apporté hier un nième document nous signifiant une inscription de privilèges pour une somme que nous n’aurions pas payée, 1350 euros de plus au compteur.

Je viens encore de passé mon samedi et mon dimanche matin à travailler sur cela, je vais essayé de débrancher ce dimanche après-midi et de passer du temps avec mes enfants.

C’est dans ces moments là que je me dis que je recommencerai plus la reprise d’entreprise avec des salariés, en étant responsable de tout. J’ai pas gagné un centime en trois ans et je suis pressé comme un citron.

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Veille concurrentielle sur adwords

Publié le 9 juillet 2011 par magic-E

J’ai appris cette semaine l’existence d’un service qui permet de voir l’activité d’un site internet sur Adsense et Adwords. Cela permet de donner une idée sur les termes concurrentiels ou travaillés par nos concurrents sur adwords.

Le service s’appelle MixRank et malheureusement, comme beaucoup de sites, il n’existe que pour les sites américains. Bien dommage.

J’ai fait le test avec des gros sites européens et cela n’a rien donné.

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Fraude à la carte bancaire, une fois encore seules les entreprises paient

Publié le 8 juillet 2011 par magic-E

J’ai eu des opérations de piratages de carte bancaire. Heureusement mon instinct naturel m’a dissuadé d’expédier la marchandise.

Une fois encore, le pouvoir législatif a donné une confiance aveugle au système bancaire et voulant protéger les consommateurs en obligeant les banques à rembourser les transactions frauduleuses il a en fait obligé les vendeurs à rembourser leurs clients.

Les fraudeurs

Généralement il s’agit d’opérations réalisées depuis l’étranger (Singapour, Côte d’Ivoire, Indonésie…) très souvent des cartes bancaires américaines.

Cela vise plutôt des produits très demandés (ordinateurs portables, vêtements de marques…).

Pour vous en prémunir vous pouvez faire appel à des sociétés externes d’analyse de flux qui vous donneront un score pour vos opérations. Personnellement je n’ai pas encore essayé mais je pense le faire sur un des sites marchands, voir la réelle valeur ajoutée de ces entreprises.

Je le fais pour le moment à la main, à savoir si l’adresse IP, l’adresse de livraison et le pays d’origine de la carte sont différents, je demande un virement bancaire. Seul moyen sûr d’être payé. De surcroît, si le fraudeur a effectué plusieurs tentatives avant que cela ne passe.

Les escrocs

A part les fraudeurs, il existe des escrocs qui commandent des services ou des produits, puis une fois reçus, contestent le montant débité.

Dans ce cas, il faut déposer plainte au commissariat. (Toutes informations sur la procédure exacte sont les bienvenues)

Une fois l’opération frauduleuse passée

Après une plainte du propriétaire de la carte et une enquête de la banque – la banque demande au commerçant uniquement l’adresse à laquelle il a livré – la banque va prélever la somme créditée quelques jours ou quelques semaines auparavant. Le commerçant perd alors marchandises et fonds et, ironie bancaire la banque ne vous rembourse pas les commissions bancaires initialement prélevées. Par exemple, vous expédiez pour 200 euros de marchandises, vous laissé 5€ de commission à la banque qui s’apercevant que l’opération est frauduleuse vous reprend 200 €, bilan pour le commerçant – 5€ + de la marchandise expédiée et non payée, volée en quelque sorte.

Le commerçant n’est pas protégé, contrairement au consommateur or 73% des sites web réalisent moins de 100 transactions par mois (source Fevad Janvier 2011). A 100 transactions par mois, vous êtes un microvendeur qui n’a ni service de scoring, ni service juridique. Vous êtes un conso-vendeur rien de plus, soumis aux arnaques et aux fraudes, comme votre voisin ou votre cousin qui eux sont de simples consommateurs et reconnus par la loi comme tels.

Le risque est porté entièrement sur le commerçant, la banque est en position de force une fois de plus. Le commerçant perd tout dans l’histoire.

Le système des cartes bancaires est fourni par les banques et facturé par elles, jusqu’à 4% des montant TTC. Ce sont les banques qui devraient en garantir la fiabilité parce que :

  • Les banques ont des outils qui permettent de traquer les fraudeurs à armes égales (plusieurs pays, plusieurs sites…)
  • Les banques voient les millions de transactions réalisées et ont la surface nécessaire pour traiter ces opérations avec des outils statistiques
  • Les banques ont la possibilité de mutualiser le risque et de l’impacter dans leurs commissions
  • Les banques perçoivent des commissions bancaires de la part des commerçants et des cotisations annuelles de la part des détenteurs de carte
  • Les banques devant payer la facture de la fraude mettraient une armée dans la bataille pour réduire cette dernière

On est loin de ceci… voici juste un petit email reçu du service monétique quand je leur ai demandé des précisions sur une carte Visa. Quand je disais qu’on est à l’âge de pierre en la matière, obligé de se fier à son instinct :

Envoyé : lundi 21 mars 2011 14:46
À : XXXXXX
Objet : RE :

Mr XXXXXX,

Suite à mon interrogation auprès de nos services de surveillance CB, on m’a confirmé que les banques étrangères ne répondent jamais à nos demandes et que VISA ne communique jamais avec les clients.

Le fait que vous receviez par mail la photo de la carte bancaire prête à suspicion, cette pratique est inhabituelle.

Nous vous déconseillons de fournir la marchandise à ce client.

Si vous souhaitez garder ce client, proposez-lui de vous règler sa commande par un virement international.

Vous serez ainsi sûr d’être payé.

Cordialement.

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Peut-on tout vendre avec Facebook ?

Publié le 7 juillet 2011 par magic-E

J’ai participé récemment à une conférence sur Facebook nouveau canal de vente. La conférence a abordé les sujets suivants :

  1. Collecter des fans sur sa page
  2. Présenter des produits en ligne
  3. Vendre directement sur Facebook (Pour le moment la vente en ligne sur facebook reste marginale mais en développement)

Facebook et Microsoft – qui est derrière – poussent pour que surgisse le business-model rémunérateur. Pour le moment, la plate-forme de liens sponsorisés ne donne pas pleinement satisfaction. Ci-après une petite digression sur ce point.

Plate-forme de liens sponsorisés et pub sur Facebook mon expérience personnelle

Nous avons essayé de novembre 2010 à février 2011 cette plate-forme pour quelques produits. Parallèlement les mêmes budgets étaient alloués sur adwords pour les mêmes produits. En terme de coût d’acquisition client cela revient à peu de chose près au même mais en terme de flux et de nombre de conversions, les publicités Facebook se sont avérées dans notre cas bien moins productives que Google Adwords.

Je n’étais pas convaincu par la possibilité de bien vendre sur Facebook c’est pour cette raison que je me suis rendu à cette conférence. Bien entendu comme le marché est naissant il affiche des taux de performances très élevés, mais est-ce durable ou va-t-il se cantonner à quelques produits ?

Les produits impliquants

Prenons un exemple : Je vais au prochain concert de M ou de Shakira, j’en parle sur mon mur. Je clique « j’aime » ou plutôt j’ai aimé sur la page des fans ou sur la page du concert de l’artiste. Mes amis sont avertis et visitent éventuellement les pages en question. Facebook rajoute une connexion de plus sur mon réseau et mes goûts.

Est-ce pour autant que mes amis aiment Shakira ? Qu’ils veulent éventuellement acheté une place ? Oui pourquoi pas. C’est incontestable que cela a le mérite de faire parler du concert.

Et les produits non impliquants ?

Malheureusement j’ai essayé de poser une question sur ce sujet mais les intervenants n’ont pas voulu approfondir, ou n’ont pas su. C’est pourtant la question qui était sur toutes les lèvres.

Reprenons un exemple : J’ai acheté des sacs poubelle en ligne qui ne sont ni de bonne ni de mauvaise qualité. Je n’ai aucune raison d’en parler sur ma page Facebook.

Les cas sont nombreux et d’autant plus s’il s’agit d’un achat contraint non impliquant, une pile de montre par exemple. Non seulement vous ne vous impliquez pas à l’acheter mais en outre le modèle vous est imposé par la montre que vous avez. Rien de mieux que Google pour trouver votre petite pile CR2450.

Le contexte & l’ambiance

Toute la vente via Facebook est intimement liée à son origine : l’amicalité, le loisir & le paraître en d’autres termes la vie sociale. Je viens sur Facebook pour y rencontrer mes amis, y communiquer, voir ce que les autres font, pas nécessairement pour acheter ou alors acheter dans le cadre de ma vie social.

Facebook ne peut vendre que ce qui vous fait exister socialement.

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Conditions de prêts bancaires

Publié le 6 juillet 2011 par magic-E

A force de recherches et de discussions, je commence à deviner les conditions d’acceptation des prêts par les banques.

La seule certitude que j’aie c’est que cet article se sera jamais clos.

1 / Ratio de fonds propres : 30% du total bilan pour les sociétés existantes, de l’aveu d’un banquier (haut placé). Pour infos, les banques européenne, elles-mêmes sont à moins de 3% et les banques américains autour de 5% (info Juillet 2011).

2 / Apport du porteur de projet : 20-30% de l’opération, sans ceci il faudra jouer sur les conventions de blocage des comptes courants ou  l’augmentation de capital.

3 / L’historique du compte bancaire et votre notation interne. La notation interne peut varier dans son mode de calcul d’une région à une autre pour une même banque. J’ai connaissance d’une notation qui va de 1 à 5, comprendre que la note de 1 équivaut à une situation très confortable et celle de 5 très « à risque ».

L’historique du compte est également une bonne chose, pour le moment, j’ignore comment cela fonctionne, c’est une boîte noire, qui analyse les flux sur le(s) compte(s) et les tendances. Empiriquement, j’ai constaté que cette analyse pouvait être absurde. En effet, j’ai connu une période de flux croissants mais avec une marge descendante et une trésorerie en feu, période pendant laquelle l’historique de notre compte était positif. A contrario une période de ralentissement des encaissements alors que notre marge progressait nous a placé défavorablement dans le logiciel.

4 / Le potentiel économique du projet, c’est sur ce point que porte souvent toute la discussion avec le banquier, mais généralement lui ne peut nous contre-dire. Les questions demeurent relativement superficielles. A priori si je demande un soutien bancaire, je crois en mon projet. J’ai bien compris qu’il était inutile de s’étendre sur ce point et que les trois premiers points sont plus importants dans la décision finale.

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