L’arnaque aux fans ou fan de l’arnaque

J’étais passé il y a quelques temps sur un site web qui faisait ce qu’on peut appeler du racolage super actif aux fans pour ne pas dire de l’enrôlement. Impossible pour moi à ce moment là de me souvenir, mais tout venant à point à qui sait attendre, je suis retombé dessus. Ma gourmandise m’a aidé à réduire mon attente car il s’agit d’un site de cuisine.

Dès la home page, on a une image qui s’affiche en automatique avec obscuration. Je vous laisse juger par vous même.

racolage de fans sur facebook

La méthode push de la collecte de fans, dévalorise les pages et l'implication des fans

Cela étend, je ne suis pas le seul à avoir remarqué ce genre de pratiques mais s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à Facebook c’est d’être lent ou imbécile.

Sur les statistiques que chaque gestionnaire de pages Facebook reçoit il y a le nombre d’utilisateurs actifs. Peu ou prou le nombre d’utilisateurs actifs est autour de 10% des fans pour les petites pages, celle à moins de 5000 fans. Jusqu’à présent le nombre d’utilisateurs actifs n’étaient connu que de Facebook et des administrateurs des pages, désormais elle apparaît sous la forme « Ils en parlent ».

C’est une excellente nouvelle pour tout ceux qui prennent du temps de collecter du fan concerné pas du visiteur unique !

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Internet rapproche les hommes, c’est évident

Je reçois un email ce matin d’un client en Allemagne qui prétend ne pas avoir reçu son colis. Le numéro de tracking m’indique pourtant que le colis a déjà été livré – à la bonne adresse validée par le client – quatre jours auparavant.

Je communique cette information plusieurs fois au client lui indiquant que si certes les colis étaient livrés contre signature peut-être que son voisin ou son gardien avait réceptionné son colis pour lui, d’expérience c’est souvent ainsi que cela se passe.

Que nenni, le client insistant j’envoie depuis le Mexique où je me trouve un email au service client du transporteur en France pour qu’il ouvre une enquête et interroge son bureau relais à Berlin. Le transporteur revient vers moi, avec un numéro d’enquête, me demande les informations pour son formulaire… etc la procédure – longue – habituelle.

Pour une raison qui m’échappe totalement je demande au client s’il n’a pas un colocataire, j’ai fait un lapsus en Allemand entre voisin et colocataire. Quelques minutes plus tard, le client me répond qu’il est très content et qu’en effet son colocataire avait réceptionné pour lui son colis.

Ils doivent vivre dans un appartement de 400 m² à 18 colocataires pour ne pas se croiser ou se parler pendant 4 ou 5 jours ? Ou l’un est veilleur de nuit quand l’autre est boulanger de sorte qu’ils ne se croisent jamais. Ou encore l’un a transformé sa chambre en grotte dont il ne sort qu’une fois par jour, de préférence en pleine nuit, tandis que l’autre est sous l’emprise de substances narcotiques 18 heures par jour.

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La sourdité aigüe de l’administration para fiscale

J’ai eu par le passé une activité de fabrication de vêtements, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les sociétés exerçant dans ce secteur doivent payer une taxe parafiscale pour promouvoir au développement de la filière.

Depuis 2007 chaque année le DEFI, chargé de la collecte de cette taxe, m’envoie des courriers pour me demander de la payer. Chaque année j’envoie un courrier pour dire que nous avons changé d’activité et que nous sommes hors champs de l’assiette de cette taxe. Bien entendu, modification a été faite auprès du registre du commerce. Voici le dernier courrier en date. Exaspérant. Je le garde précieusement pour l’année prochaine.

L’administration s’est beaucoup améliorée dans ses corps généraux. Malheureusement la réforme des services n’a pas ou peu touché les organismes para-étatiques qui accumulent les stigmates de l’administration d’antan. A quand leur aggiornamento ?

 

DEFI
8 rue Montesquieu
75001 PARIS
A l’attention de Monsieur Nicolas XX

Objet : Attestation sur l’honneur

PJ : Votre courrier avec A/R ce jour au dos de ce courrier

Paris, le 11 octobre 2011

Je soussignée XX gérante de la société XX atteste, sur l’honneur, par la présente que la société que je dirige n’exerce plus d’activités entrant dans le champ de la taxe parafiscale du DEFI et ce depuis 2007.
J’atteste en outre sur l’honneur les éléments qui suivent :

La société XX immatriculée sous la référence SIREN XX réalise depuis 2006 de la vente en ligne sur catalogue. Nous commercialisons des jouets sur internet via nos deux sites web :

xx
Nous ne produisons ni ne commercialisons d’articles textiles.

Par voix de conséquence, nous vous demandons de nous radier de vos listes des sociétés assujetties à cette taxe.

Comme la loi le nous permet, la comptabilité est réalisée par nos soins nous ne possédons ni expert comptable ni commissaire aux comptes.

En dernier lieu, je vous informe vous avoir adressé le 22 février 2011 un courrier identique à celui-ci.

Pour faire valoir ce que de droit.

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Enfer nm (latin ecclésiastique infernum, du latin classique infernus, d’en bas)

Il est des matins ou je caresse du bout des doigts ce qu’on peut appeler l’enfer.

Une convocation au tribunal, le RSI – sécurité sociale des indépendants et des entrepreneurs –  me demande des cotisations alors que je n’aie pas perçu un euro de revenus.

Les impôts me demande de verser 6800 euros d’acompte de TVA, le compte est à découvert de plus de 4000 euros.

Un client m’ennuie pour ne pas dire plus pour 3,80 euros de marchandise. Me menaçant de me faire une mauvaise réputation sur internet, argument suprême et très en vogue. Il est dans son tort à 99,99% comme disent les généticiens.

J’ai encore du retard sur les salaires, je remercie de leur patience mes salariés, voici un point positif.

Nous avons mis un nouveau système de vérification des cartes bancaires sur le site internet qui m’a bloqué une dizaine d’opérations et presque mis le système de shipping en rideau.

A part cela je vais bien, je vais éviter de me reprendre une nouvelle tasse de café elle pourrait encore plus m’énerver ou me donner mal au cœur.

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Google trusted stores

Google s’apprête à lancer Google Trusted Stores, une notation, un label pour les boutiques au regard de leurs délais de livraison et de la satisfaction client. Pour le moment c’est encore flou sur le détail mais sur le fond c’est aussi simple que clair.

J’en suis ravi c’est un élément de plus qui va distinguer les sites entre eux. Sans préjuger du fait que cela soit une formalité pour nous de l’obtenir, c’est une des choses que je ferai avec soin et scrupule. En outre, notre retour client est des meilleurs, 3 litiges commandes sur un total de 7200.

Google a parfaitement raison de se lancer sur ce projet car si l’internaute d’il y a dix ans avait peur de laisser sa carte bancaire, aujourd’hui il est perdu dans l’abondance d’offres. Il a peur des arnaques, des sociétés en faillite qui encaisseront sans jamais livrer, des faux commerçants… etc Pour couronner le tout la valse des prix sur des produits identiques ne fait qu’ajouter à la confusion. Vive les labels avec surtout des conditions d’accession les plus strictes possibles sans exception aucune, des règles drastiques à observer. Cela ne fera que renforcer la valeur du label.

Néanmoins, mon enthousiasme est à modérer, la dernière fois que Google a sorti un service que je trouvais très utile, en l’occurence, Google check-out, je me suis rendu compte à regret que seules les sociétés américaines ou britanniques pouvaient y prétendre. Aujourd’hui après au moins deux ou trois ans c’est toujours le cas. J’ai laissé à maintes reprises mes coordonnées pour être prévenu du lancement, toujours rien.

En dernier lieu, ce système coupler à l’option e-commerce de l’analytic et peut-être à terme à Google Wallet et/ou Adwords va rendre Google encore plus incontournable dans le rôle d’apporteur de clients. Mieux vaudra ne pas être dans le collimateur du moteur.

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Le premier jour d’une nouvelle ère

Mon oncle vient travailler pour moi c’est son premier jour. Je suis très content. Il va pouvoir faire beaucoup de choses et me laisser la liberté de mieux gérer la société. Pour toutes mes activités en Bretagne, j’ai quatre salariés d’où mes multiples histoires. Pour mes activités en région parisienne, j’étais seul jusqu’à maintenant.

Cela fait du bien, je commençais à avoir fait le tour du travail en solo. Même si ma femme m’aidait tant qu’elle le pouvait, je ne lui avais pas montré toutes les tâches dans leur intégralité et dans leur coordination les unes aux autres. Il n’y a que du positif à ce changement, d’une part je peux en faire plus et je peux le faire mieux, d’autre part j’ai structurer beaucoup de choses qui ne l’étaient pas – faute de temps – ou mal – on a tous des petites manies, sa petite cuisine intransmissible. Quand l’activité démarre ou est faible il est aussi inutile d’industrialiser les processus.

C’est un sacré défi que de lâcher la bride, la partager. Ma boîte me permet d’élever mes enfants, rembourser la banque pour payer ma maison, de vivre, autant dire que je ne peux pas me permettre de risquer que l’activité décline ou que mes clients pâtissent d’une réorganisation interne.

Néanmoins, j’avais prévu cela depuis longtemps, dix-huit mois au moins. J’ai eu le temps de passer et repasser tous les aspects de ce changement, de le préparer. Je connais parfaitement mon oncle et cela m’a enlevé tout doute sur son honnêteté, néanmoins, on ne connaît jamais le réel niveau de compétence de ces proches. Que puis-je lui faire faire ? Que dois-je lui laisser le temps d’appréhender ? Que ne comprendra-t-il jamais ?

Voyageant régulièrement et étant amené à le faire d’avantage à l’avenir, j’ai mis en place un desk consultable de partout ou nous pouvons communiquer. Une forme aboutie et adaptée à notre activité de l’intranet. Je suis parti pour trois semaines après seulement une semaine de formation. J’ai les yeux rivés sur les différents desks. D’une certaine manière j’ai besoin de me rassurer, même si pour les vingts jours qui viennent, je dois avouer que je n’ai plus la main. Affaire à suivre bien sûr.

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Mes pein-alités toujours et encore

J’ignore combien j’aurais fait de demande de remises de pénalités cette année mais je dois bien atteindre les 50 toutes catégories confondues si je peux m’exprimer ainsi. Je me prends à rêver que tout soit mis sur internet, nos comptes, nos courriers, que les organismes sociaux nous contactent par sms ou par email comme une compagnie aérienne pour un retard d’avion ou comme un site marchand m’avertissant que ma commande vient d’être expédiée. En attendant, voici le bon courrier, imprimé tamponné signé, le brick and mortar de la communication.

Je vous prie de trouver ci-joint à ce courrier le règlement de nos cotisations du troisième trimestre 2010.

Par ailleurs, je vous demande par la présente, la remise des pénalités de retard.

En effet, nous avons engagé une procédure via le CCSF et j’ai cru de bonne fois que cette procédure prenait en compte l’étalement de toutes nos charges salariales et patronales dues, les trimestres 2010 restant inclus.

Cette procédure était le reflet des difficultés financières que notre société a connues et qui ont abouti au licenciement économique, comme vous avez pu le constater, de Monsieur Xxx au 29 décembre 2010.

Chaque jour, nous nous battons pour sauvegarder l’activité de XXX, chaque  jour notre situation économique reste très fragile.

Je vous demande par la présente, la remise de ces pénalités qui ne peuvent que continuer à nous affaiblir.

J’espère que vous prendrez à sa juste mesure mon courrier et donnerez une suite favorable à ma demande.

Je vous prie d’agréer mes salutations les meilleures.

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Le courrier qu’on attend pas

Nous avons mis en place il y a un an, un plan de sauvetage via la commission CCSF. Commission qui permet de réunir et d’étaler toutes les dettes aux organismes publics. Je découvre, presqu’un an plus tard, que certaines cotisations sont encore dues au titre de 2010 alors que la commission devait se réunir pour cela.

On a peiné, plus d’une fois, pour respecter notre échéancier. J’ai dû avoir le courage de licencier quelqu’un dans l’objectif de payer ce que nous devions à ces organismes. Nous voilà un an plus tard au terme de notre échéancier, satisfaits d’avoir passé ce cap, et on reçoit un courrier qui nous en redemande. Courrier suivi de sa copie plus incisive avec accusé de réception au cas où nous chercherions à nous défiler.

J’en suis sans voix. La personne en charge de la gestion qui a fait énormément d’efforts ait également dépitée.

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 1

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 1

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 1

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 2

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 3

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 3

 

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 4

Courrier Pole emploi Sept 2011 page 4

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Et ma journée repart…

Il suffit de peu de choses pour reprendre espoir, à un moment où, les salaires ne sont pas encore payés, le loyer non plus, le pole emploi me relance pour des cotisations 2010…

Un peu de bonnes nouvelles : 😉

Nous avons fait une super journée hier, vente d’un ordinateur portable et un ordinateur TERRA mis en déstockage(1 en moins)

Du coup il y a une grosse remise carte sur le compte à ce matin qui a permis de faire passer un chèque de salaire.

Déjà un de passé !! + les 800 € fait à Xxx hier. Donc pour le moment ca va…

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Les larmes aussi cela fait partie du jeu ?

La personne en charge de la gestion me demande de l’avancement & des augmentations, ce sont des discussions récurrentes. Honnêtement elle les mérite, néanmoins la situation de la société ne le permet pas et je me suis fixé comme impératif de ne pas avoir à rajouter de l’argent chaque année. Ma réponse a été nette (vous pouvez aussi lire niet). Elle a passé ensuite 20 mns avec moi au téléphone à pleurer. Cela m’a vraiment touché qu’on en arrive aux larmes sur le lieu de travail, je m’efforce chaque jour de ne pas faire intervenir la vie privée dans le travail, je me rends compte que ce n’est pas le cas des salariés. Une heure plus tard j’étais près à céder sur une partie, couper la poire en deux. Je me suis vite ravisé. Pourquoi celui ou celle qui pleure obtiendrait plus que celui qui est réservé ?

Mon message :

J’ai fait différentes simulations.
En passant agent de maîtrise les charges augmentent plus que pour les employés en clair pour que tu touches 180 euros en net, la société déboursera 420 euros (salaire net + charges salariales + charges patronales)

De même sans changer de statut et pour être augmentée de 250 euros net par mois cela veut dire un coût global pour la société de 600 euros.
En l’état actuel c’est impossible car la société n’a pas encore fait de bénéfices et vos salaires sont payés par la dette c’est-à-dire in fine par moi si la société demain ne peut plus faire face.

Comme je te l’ai dit à plusieurs reprises, de mon côté la coupe est pleine et c’est hors de question de risquer ma maison pour les beaux yeux de Nom de la société .
Ce que j’aie fait jusqu’à maintenant peu de personne l’aurait fait.

Je souhaite désormais qu’à défaut de m’en faire gagner la société ne m’en fasse plus perdre.
Néanmoins, je conçois qu’à titre personnel tu aies besoin d’avancement et la société a besoin que tu soies disponible et engagée.
Je te propose donc la chose suivante :

Si la société réalise cette année une bénéfice de 20 000 euros. Dans ce cas je t’augmenterai de 200 € net pour toi au 1er juillet 2012

Si la société réalise en 2012, 30 000 euros de bénéfices dans ce cas tu passeras agent de maîtrise au 1er juillet 2013.

C’est la meilleure offre que je puisse te faire à l’heure d’aujourd’hui et en l’état actuel de la situation.
Bien cordialement, bonne journée.

Sa réponse :

Je peux comprendre votre point de vue et la situation de la société, cependant cela fait maintenant 2 ans que je suis passé chef et que vous me promettez des choses qui en réalité n’arrive jamais.

Moi à un moment donné je ne peux plus attendre. Je ne sais pas si vous vous rendez vraiment compte du travail que je fourni depuis deux ans, j’ai mis ma vie et mes projets personnels en suspens pour nom de la société. Et tout cela pourquoi au final, moi cela ne me rapporte rien.

Je travail beaucoup, je fais des heures, je cours partout, je m’occupe de tout, je remplace tout le monde, ce qui fait parti de mon poste je vous l’accorde en tant que « chef » mais cela ne me rapporte rien.
La proposition que vous me faites emmène encore des SI…..

A l’heure d’aujourd’hui, je ne peux plus vous garantir que je resterais à Nom de la société encore longtemps, si rien ne vient.
Comprenez moi !!!

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