Magic Entrepreneur

Thank you for Shopping at Amazon

Publié le 1 août 2013 par magic-E

Le magasin britannique Jessops ferme ses portes, la faute selon lui à Amazon. Jessops vendait depuis des lustres des objets hightech au Royaume-Uni. C’est un peu similaire à ce que nous avons connu avec Virgin, à la différence près c’est qu’au moment de mourir, le magasin anglais a affiché sur sa vitrine des remerciements à ceux qui vont acheter chez Amazon.

Sur le fond, les magasins traditionnels prennent de plein fouet la concurrence du web et surtout d’Amazon. Encore plus pour les produits culturels ou hightech, produits originels et hyperconcurrencés du web. Pour autant, les commerces de ville ne savent pas répondre, ni allouer des équipes et des moyens dans cette nouvelle bataille car ils pensent que la guerre est perdue d’avance. C’est faux.

D’une part, les gros de la hightech en ligne perdent de l’argent et tôt ou tard, il faudra qu’ils reconstituent leur marge. D’autre part, il y a plein de choses à réinventer. Transformer leur magasins en showroom, en navire amiral c’est la grosse tendance, tout le monde à ceci à la bouche. Surtout et encore mieux, fermer les boutiques pour en faire des clubs privés, mettre des films opaques sur le haut des vitrines et ne laisser entrevoir que 40cm au sol avec quelques produits exclusifs et intrigants, puis une inscription, « Ceci est un club réservé aux membres ». Les membres paient une adhésion voire sont en plus cooptés, on doit obtenir l’autorisation pour payer !

Sur le fond de cette histoire, il y a deux choses. D’une part Amazon gruge le fisc, il optimise les différences fiscales européennes. D’autre part, Jessops est mal informé car avec 70 ans d’existence il aurait été capable d’avoir un hyperchoix et des milliers de produits, des exclusivités et des séries spéciales, des distributions officielles, des produits vintages, des milliers de commentaires produits, des milliers de commentaires clients… tous les éléments que Google adore.

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Un village sans hyper, demain un village sans webmarchands

Publié le 31 juillet 2013 par magic-E

Voici la reprise d’un article découvert un peu par hasard sur une petite ville d’Auvergne qui refuse l’implantation des hypers marchés. Peut-être aura-t-on dans quelques années, un village, un bourg qui refuserait le webcommerce. En tout cas, je trouve l’article plutôt drôle et la motivation de la Mairie plutôt sincère.

Le Canard Enchaîné 13 février 2013 – Jean-Luc Porquet

Ils ont insisté, et lourdement. Fait valoir tous les arguments. On va créer des postes. Une ville sans hypermarchés, c’est pas attrayant. Refuser la grande distribution, c’est aller contre le progrès, or on arrête pas le progrès. mais comme il tenait bon, un beau jour, Michel Charasse, alors maire de Puy-Guillaume, en Auvergne, vit débouler dans son bureau trois messieurs qui tenaient à tout prix à lui arracher une autorisation pour leur hyper : « A court d’arguments, l’un deux a sorti une enveloppe kraft de sa serviette et l’a déposée sur le bureau : « Sans se gêner, raconte Charasse, il me dit que j’en aurai bien l’utilisation. » J’ai ouvert l’enveloppe. Elle contenait 500 000 francs (76 200 euros) en billets. J’ai regardé mes trois gus : « Ou il s’agit d’une tentative de corruption d’un officier judiciaire en exercice, et, dans ce cas, j’appelle le garde-champêtre et il notifie le flagrant délit; ou c’est un don pour le bureau d’aide sociale de Puy-Guillaume et, dans ce cas, je vous fais un reçu. » Ils ont bafouillé, complètement estomaqués ; « Euh, oui,… C’est un don. » J’ai signé le reçu et je les ai remerciés d’avoir donné une telle somme à mon bureau d’aide sociale. »

Aujourd’hui, la petite ville de Puy-Guillaume, 2 700 habitants, n’a toujours pas d’hyper et s’en félicite. Comme le raconte Gilles Fumey dans « Libération » (9/2), elle constitue une véritable exception française avec pas moins de 28 commerces directement impliqués dans l’habillement et l’alimentation, dont 14 bars et restaurants, 3 boulangeries, 1 commerce de bouche tous azimuts (fruits et légumes, buffet de fromages, traiteur), 2 producteurs bio, une ferme piscicole… Alors que la grande majorité des villes ont vu leur centre dépérir, vampirisé par de florissantes grandes surfaces en périphérie, Puy-Guillaume a encore allure humaine. Et on y mange bien ! « Les supermarchés, c’est le bas de gamme alimentaire, dit Charasse. Toujours cher pour ce que c’est. Comment imaginer en Auvergne de commercialiser des fromages sous cellophane ? Pour moi, habituer les gens à manger de la cochonnerie, cela ne leur donne pas le moral. » Et il n’avait pas encore entendu parler des lasagnes signé Findus…

Son exemple nous le confirme : si les élus de tous bords ont laissé saccager leur ville, si les partis politiques ont baissé pudiquement les yeux, c’est que, question enveloppes et dessous-de-table, les grandes enseignes n’ont pas lésiné.

Et ce n’est pas fini, comme le note ‘Le Figaro’ (8/1), : « La France est le pays qui ouvre le plus de centres commerciaux en Europe Occidentale : 715000 m2 d’ici à fin 2013 ! ». Du pur délire. Plus que l’Allemagne et le Royaume-Uni réunis. A Marseille, par exemple, 4 centres commerciaux doivent sortir de terre d’ici à 2016, alors qu’il existe déjà 4 autres.

Tous ces projets, nous explique-t-on, sont un rien déphasés : ils ont été conçus voilà dix ans, avant la crise, et avant l’engouement massif pour l’achat par Internet. Ils risquent fort le plantage. De beaux centres commerciaux, tous neufs, plein de magasins vides. Aussi vides que les centre-villes fantômes… ça aura de la gueule, non ??

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Avant, le référencement c’était cela

Publié le 29 juillet 2013 par magic-E

A côté de chez moi, il y a un salon de massage chinois comme beaucoup à Paris. Cette multitude de lieux engendre une concurrence féroce. Au lieu de se faire un petit site et de se placer sur quelques expressions hyperlocalisées, ils préfèrent en passer par les bonnes vieilles méthodes du classement alphabétique.

La faute à qui ? Certainement aux pagesjaunes qui classent et classaient les établissements par ordre alphabétique. C’était donc la guerre à AAA Serrurerie ou ABC Serrurerie.

Désormais les Pagesjaunes vendent et survendent leurs encarts, si vous ne payez pas vous êtes en page 3 ou 6 en fonction de la concurrence de l’activité. Dans ces conditions, le classement a moins d’importance même s’il en a toujours un dans les esprits.

Ils auraient mieux fait de se donner un nom très différent pour que les clients s’en souviennent et dans le même temps faire quelques petits échanges de liens sur les expressions « Massage Paris 18ème »… j’y suis allé, je suis rentré, ils en sont encore loin de ce genre de réflexion.

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Penser perdant

Publié le 27 juillet 2013 par magic-E

Voici un échange avec R. symptomatique de la mentalité de perdant que peuvent avoir les jeunes et les français. Un de nos concurrents américains a une page Facebook avec 4400 fans, nous n’en sommes qu’à à peine 650. Il nous reste du chemin. Voici notre échange à ce propos, R. étant chargé du community management (gestion de nos pages Facebook)

Mon premier email :

Faceboo/xxx – Putain 4400 fans !

Sa réponse :

Oui mais attention, tu ne peux pas comparer BOT à nous.

Déjà, la date de création de sa page FB date de 2009, donc il a eu le temps d’avoir des fans, on verra où on en sera en 2019…

Ensuite, c’est un seul site à gérer. Je doute qu’il ait des pages comme MP, QT et d’autres sites sur les bras.
Si je n’avais que MG, j’aurais sûrement le temps de faire bien plus de promo et de marketing.

Il faut voir aussi combien de produits il met en ligne par jour, ça m’étonnerait qu’il en mette autant que nous.

Bref, beaucoup de petits détails qui font qu’il a autant de Likes.
Ne sois pas trop impatient, n’oublie pas qu’on a vraiment commencé à développer la campagne de MG depuis mon arrivée (et encore…) et que d’autres projets sont en cours de développement, ce qui fait qu’on ne peut pas encore se consacrer totalement au marketing.

Ma réponse (agacée) :

soyons sérieux, tu me connais depuis 8 mois et je ne te demande pas de me dire pourquoi les autres sont devant nous mais comment on va passer devant.
Il faut arrêter de se trouver des excuses et d’agir comme un perdant. Si je t’ai proposer de rejoindre l’équipe c’est parce que justement je crois que tu peux penser comme un chevalier courageux.

Du reste, cette compagnie, je les connais et il n’y a qu’un mec derrière avec une aide ponctuelle d’autres personnes. On peut largement faire aussi bien et j’y compte bien, c’est notre objectif à 18 mois.

Encore une réponse de sa part, il aime écrire…

Si tu lis bien mon message, il n’a rien de défaitiste, je t’explique pourquoi il est devant nous à ce jour au niveau des Likes et comment on va être aussi populaire que lui en bien moins de temps.
Ce n’est pas se trouver des excuses, c’est être réaliste. Et toi aussi tu me connais depuis 8 mois, je doute avoir déjà eu un discours de perdant, je croyais que tu me pensais un peu plus ambitieux.

Il n’y a pas de secret, tu ne peux pas comparer un travail de quelques mois à ce qu’il a fait en 5 ans, aussi performants et bons que l’on puisse être.
C’est comme si tu me demandais d’être aussi populaire que Sideshow avec Quick-Toy trois ou quatre mois après son ouverture.

Comment passer devant nos concurrents, je le sais, ce n’est pas le problème. Le problème, c’est gérer son temps avec trois sites sur les bras dont un que l’on a dû développer de A à Z, les journées ne font pas 36 heures.
Ca ne sera en rien un problème de le bouffer tout cru, mais je n’ai pas 12 bras.

Entre les mises en ligne, les déboîtages, le webdesign de QT, les news MP, les détourages et j’en passe, et malgré le fait de ne pas prendre de pause dej, de commencer plus tôt, de bosser parfois le soir et le week-end, dis-moi quand j’ai du temps pour m’occuper du marketing de MG ?

Effectivement, on peut faire aussi bien, je dirais même largement mieux, encore faut-il y consacrer du temps.
Je suis compétent dans mon domaine (tout du moins j’espère) mais je ne suis pas un magicien. Nous serons au-dessus de nos concurrents, c’est une certitude pour moi, mais laisse juste le temps aux choses.

Rome ne s’est pas bâti en un jour, et pourtant ils étaient très nombreux…

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Traduire… et après

Publié le 25 juillet 2013 par magic-E

Je suis obnubilé par l’idée d’être accessible en 5 langues et en permanence. D’une part, en cumulant l’Anglais, le Français, l’Allemand, l’Italien et l’Espagnol on s’adresse à 70% des 500 millions d’Européens dans leur langue maternelle. D’autre part, c’est un moyen pour nous de stabiliser le business en le plaçant sur divers marchés non soumis aux mêmes conjonctures.

Tout ceci soulève de nombreuses questions et c’est bien la raison pour laquelle pour 90% de cyber-marchands, vendre à l’étranger se résume à livrer en Belgique. Il faut trouver un produit suffisamment rare pour que quelqu’un habitant en Autriche ait besoin de l’acheter en France. Un produit suffisamment facile à transporter pour qu’il n’y en ait pas pour trois fois la valeur de la marchandise.

Ensuite, il faut traduire nos contenus en permanence, trouver des personnes aptes à référencer un site dans leur langue maternelle et depuis leur pays. J’ai peut-être déjà trouvé une personne en Espagne et en Allemagne.

En dernier lieu, il nous faudrait la ressource pour pouvoir répondre au téléphone, rassurez et vendre plus, passez un petit coup de fil de temps à autre à certains clients. C’est travailler à l’ancienne mais c’est hyper-important dans la relation.

Ce n’est pas évident de trouver ces personnes, il faut qu’elles soient de langue maternelle étrangère, qu’elles aient une autre compétence pour les mettre à profit dans la société.

Cela en vaut tout de même la peine, il faut donc que j’embauche un développeur en php, allemand de naissance.

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Succès américain

Publié le 23 juillet 2013 par magic-E

Mon opération américaine est une bonne opération. Nos ventes se passent bien, rapide. Plus rapide que je ne le pensais. Nous devrions réaliser autour de 16 000 euros de bénéfice sur l’opération, de quoi pouvoir stabiliser un salaire en 2013. Un nouveau voyage, prochainement.

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Si pas de fruit pas de moisi

Publié le 21 juillet 2013 par magic-E

Les infractions et escroqueries sur le web ont augmenté sur internet en 2012. C’est inquiétant. D’une part, il y a de plus en plus de personnes sur le web ce qui attire les escrocs et augmente de facto les infractions, d’autre part, les moyens et surtout les législations ne sont pas adaptées ou plus lentes que la sagacité des escrocs. De notre côté, que ce soit au téléphone ou par email, la première remarque ou question des internautes quand ils voient une bonne offre ou un commentaire positif est de se demander si ce n’est pas une contrefaçon ou une arnaque sous une forme ou sous une autre.

La police du web confirme l’augmentation des délits en ligne

Selon l’OCLCTIC, le signalement de contenus et comportements illicites en ligne a fortement augmenté en 2012. Les escroqueries et les arnaques se taillent la part du lion.

Gilbert Kallenborn

Votre banque qui vous demande votre mot de passe, un héritage qui vous attend au Nigéria, une offre d’emploi mirifique qui se limite à l’envoi de colis, etc. Sur la Toile, les arnaques et escroqueries en tout genre pullulent et bernent beaucoup de gens. Mais, bonne nouvelle, les Français deviennent de plus en plus vigilants, à en juger d’après les statistiques de l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication). Depuis 2008, cet organisme de la police française centralise les signalements liés aux contenus et comportements illicites, notamment au travers du site www.internet-signalement.gouv.fr.

120 000 signalements en 2012

Pour la première fois, l’OCLCTIC a présenté, à l’occasion d’une conférence de presse, les statistiques liées à ce service. Ainsi, en 2012, près de 120 000 signalements ont été récoltés, « une augmentation environ de 19 à 20 % par rapport à 2011 », explique Adeline Champagnat, adjointe au chef de l’OCLCTIC. Cette forte augmentation est principalement liée aux escroqueries, qui représentent 56 % des signalements. Et, en premier lieu, les escroqueries à forte diffusion comme le phishing ou le scam. « Le chantage à la webcam fait partie des escroqueries en recrudescence », souligne Julien Gauthier, capitaine au sein de l’OCLCTIC.

L’autre grande catégorie des signalements sont ceux relatifs aux atteintes aux mineurs : contenus pédopornographiques, incitations à la consommation de stupéfiants, incitations aux jeux dangereux, etc. Ils représentent 12 % des signalements. Les signalements liés au racisme et à la xénophobie totalisent, de leurs côtés, 8 % des notifications.

Mais que deviennent ces signalements par la suite ? L’OCLCTIC fait un gros travail d’analyse pour recouper les informations et éliminer les doublons et les signalements infondés. Des 120 000 signalements, il n’en est resté finalement que 5 299 (contre 3001 en 2011), dont 1329 ont été transmis pour enquêtes à des services nationaux (police nationale, police judiciaire, gendarmerie,…) et 3 970 pour enquêtes à Interpol. L’objectif final étant, évidemment, de stopper l’infraction et d’identifier les auteurs. Ce qui est loin d’être évident quand des pays étrangers sont impliqués.

Des lois parfois plus permissives ailleurs

Ainsi, un contenu reconnu comme illicite en France ne l’est pas forcément dans un pays étranger. En France, il est interdit de tenir des propos xénophobes ou racistes, pas forcément aux Etats-Unis. De même, publier une photo d’enfants en position lascive serait strictement interdite dans l’Hexagone, pas obligatoirement aux Pays-Bas. C’est ce que constate d’ailleurs au quotidien l’association des fournisseurs d’accès et de services internet (AFA), qui est l’un des principaux contributeurs aux signalements de contenus illicites et qui vient de publier son bilan annuel sur le sujet.

En 2012, cet organisme a transmis aux autorités 669 signalements qualifiés de contenus pédopornographiques. Parmi ces contenus, tous ceux qui étaient hébergés en France ont été retirés. En revanche, le pourcentage de retrait est de 94 % pour les Etats-Unis, 86,5 % pour les Pays-Bas et seulement de 76 % pour le Japon.

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Cela vaut bien le Nobel

Publié le 19 juillet 2013 par magic-E

Plusieurs applications sont apparues récemment pour localiser et appeler un taxi. Un outil idéal et pratique pour ceux qui aiment encore prendre le taxi à Paris. Tout ceci était sans compter sur la modernité et leur sens du respect de la concurrence des radios taxis. Au lieu de développer leur propre application ou de racheter une existante, ils ont préférés faire pression pour que les applications ne soient pas en temps réel. Un bon exemple de modernité, qui fera encore la part belle au petit malin qui s’installera depuis l’étranger pour fournir le service. Ci-après article édifiant de 01Net.

La réservation par mobile avive la guerre des taxis avec leurs rivaux
Le smartphone fluidifie la réservation de voitures avec chauffeur, rivales des taxis. Un décret veut leur imposer 15 mn de délai entre réservation et prise en charge.
Frédéric Bergé

La « guerre » entre les taxis et leur rivaux a, pour toile de fond, un « facilitateur technologique ». La possibilité de réserver par smartphone, a favorisé l’essor des flottes de véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC), en réduisant le temps d’attente du client.
Plusieurs gérants de ces flottes de véhicules, d’origine étrangère (tel l’américain Uber) ou française (Snapcar, Le Cab, etc…) se sont lancés dans cette activité, encadrée par une loi de 2009, avec des applis mobiles liées à leur service.
C’est précisément cet atout technologique que veut désormais réduire un projet de décret. Ce texte veut imposer à ces concurrents des taxis traditionnels, un délai de 15 mn minimum entre la réservation et la prise en charge du client. Et pénaliser ainsi la réactivité propre à ces services, facilitée aussi par la géolocalisation.
Trois syndicats professionnels regroupant cette jeune profession (FFEVTC, FFTPR, GTPVT) sont montés au créneau : « Ce projet sert uniquement les intérêts particuliers d’un nombre restreint de sociétés de radio-taxis et de leurs actionnaires… L’adoption de ce projet de décret conduirait à une élimination de facto des services de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur ».
La société américaine Uber, spécialisée dans les VTC, a tenté de se concilier les bonnes grâces des taxis traditionnels. Elle a récemment ouvert son application mobile pour smartphone, aux taxis parisiens qui le souhaitent.

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La saison recommence

Publié le 17 juillet 2013 par magic-E

Avec la rentrée, revient le bal incessant des salons. Je voulais aller à Birmingham, je pense que c’est un peu trop tôt pour cette année.

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Des coops comme solution

Publié le 15 juillet 2013 par magic-E

Une coop est une entreprise coopérative dans laquelle tout ou partie de ses travailleurs sont des actionnaires. Cela permet une meilleure implication et une meilleure rémunération, le travailleur et l’actionnaire ne faisant qu’un.

J’ai donc pensé qu’on pourrait confier la gestion logistique d’un site web, de son stock et de ses expéditions à une petite coop au fin fond des Vosges (j’aime bien les Vosgiens, ils sont droits et travailleurs ce qui en fait des gens fiables).

On rémunère la société au pourcentage de la valeur des commandes. 5 à 10% en fonction des typologies de produits devraient coller. J’y ai à peine pensé à vrai dire. On peut confier de un à trois sites par coop pour conserver de petites équipes et la réactivité qui en découle ; et ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier.

C’est surtout que cela permet de faire du travail sur mesure, bien propre. Les logisticiens adeptes du drop-shipping ne gèrent que de gros volumes, gérés par code barre et par colisage. Impossible de faire du détail, pourtant c’est ce que demande le client.

Bref, une nième idée pour essayer de pallier notre manque d’espace. La contrainte est la meilleure des stimulations intellectuelles.

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